mardi, mai 31, 2005

Une sorcière pour petite fille de juin Posted by Hello
La Bestiole prête pour la grande boucle Posted by Hello
Le poulet et la Bestiole à l'abordage de ... Port Lauragais Posted by Hello

Dialogue de sourds

Hier soir, débat sur le thème " le non et après ? ".
C’est certain, je ne me trouve pas d’affinité avec les adeptes d’un non qui exclut. Mais, je me sens davantage d’affinité avec ceux qui demandaient plus de social mais j’étais et je suis encore persuadée qu’il valait mieux un oui timide qui demande plus pour après, qu’un non qui stoppe tout.
Car le non en général, d'où qu'il vienne profite à tous ceux qui ne voulaient plus d’Europe. Les anglais en premier lieu sont les bienheureux de l’histoire, ils ne parlent plus de référendum chez eux, ils veulent le statu quo, les traités actuels et basta pour l’avenir. Alors le non de gauche a récolté au moins cela, l’immobilisme libéral. Quelle prouesse !
Ceci dit, revenons plutôt au débat d’hier soir, avec des syndicalistes, un ministre, et soi-disant des gens de la société civile : Philippe Torretton (sic) par exemple ! Je suis atterrée par l’autisme de ces gens qui dissertent sur des généralités, sur le monde mondialisé et qui ne se rendent pas compte que si les gens ont voté non c’est avant tout parce qu’ils veulent vivre correctement dans un pays civilisé.
Alors, désormais chacun se croit le dépositaire de la vérité sur la lecture du non. Encore plus fort Sarkozy (le frère) a carrément dit que le non c’était pour avoir plus de libéralisme. Plus fort encore, il pense que l’on parle trop des français qui s’enrichissent (genre laissez-nous nous gaver en paix) et des plus pauvres (genre laissez les crever pénard), du coup les classes moyennes se sentent délaissées. Tant de connerie laisse pantoise.
Voilà que non seulement on n’écoute pas les français, mais encore, on les fait mentir, on galvaude leur opinion, un peu comme si on traduisait mal une langue qui leur est devenue étrangère.
Car je pense que même si on n’est pas d’accord avec les partisans gauchistes du non parce que la plupart demande des choses irréalistes, non adaptées, on ne peut pas continuer à ne pas entendre les cris de ceux qui ne s’en sortent pas, ceux qui se sentent des laissés pour compte et qui le sont, les ouvriers, ceux qui morflent à cause des délocalisations, du chômage. L’erreur a été à gauche de leur faire croire que c’est de la faute de l’Europe car c’est faux. Si ce n’est pas une délocalisation en Europe, ce sera en Asie.
Il faut leur faire comprendre que plus il y a de pays développés dont le niveau des salaires croie moins les entreprises seront tentées de partir... dans ces pays-là. Ce serait toute la portée d’un discours sur la mondialisation " sociale " si ce discours existait. Elle consiste à aider au développement au lieu de fermer la porte pour éviter le contact. On ne peut plus vivre dans un pays fermé avec des barrières douanières. Mais le rôle que l’on doit donner à l’Europe c’est celui du moteur d’un développement concerté non seulement à l’intérieur des 27 pays mais aussi avec tous les pays partenaires. C’est une union des peuples et une recherche d’une cohérence des modèles économiques vers quoi il faut tendre.
Et il faut une fois pour toutes que le discours politique cesse de se réduire à deux ou trois slogans basiques, pour faire enfin de la pédagogie politique, pour expliquer les choix, pour expliquer dans quel monde on vit.
Il faut que chacun cesse avec une démagogie qui consiste à ne voir les choses qu’à travers le prisme de la prochaine échéance électorale. On ne peut pas continuer à désespérer les gens, il faut accompagner et il faut pour cela réduire les écarts entre les élites et le peuple. Ce n’est pas le grand soir que l’on demande mais simplement la prise de conscience par tous que certains ont fait la révolution pour moins que cela.

lundi, mai 30, 2005

Après le non

Jacques Chirac, Président de la République a nommé
Premier Ministre : Laurent Fabius
Ministre de l'Intérieur : Olivier Besancenot
Ministre des affaires étrangères : Philippe de Villiers
Ministre de la Défense Nationale : Marine Le Pen
Ministre de la santé et des affaires sociales : Arlette Laguiller
Ministre de la Propagande : Henri Emmanuelli
Ministre des Affaires européennes : Marie-Georges Buffet
Ministre de l'agriculture : José Bové
Ministre de la famille : Christine Bouttin
Porte-Parole du Gouvernement : Jean-Luc Mélenchon.
Vive le NON !

dimanche, mai 29, 2005

Il a osé

D’abord, il y a le doute qui s’insinue au détour d’une conversation, dès hier soir, «Quoi ? Mais, j’ai complètement oublié, tu aurais pu m’y faire penser ». Alors là, on atteint, le comble de l’horreur, la goujaterie en pleine œuvre : en plus des « tu as fait le plein de la voiture, il faut allé acheter des chaussures à la Bestiole, tu as rendez vous avec le maître d’œuvre ». En plus de tout cela, tout ce qui me fait ressembler à un Filofax vivant, j’aurais dû lui dire « chéri tu as pensé à mon cadeau de la fête des mères ». On nage en plein romantisme ! Je n’y ai d’abord pas crû, genre « oh mais quel coquin, quel humour, tu me prépares une surprise ». Honnête, il n’a pu qu’avouer l’inavouable : « ne te fais pas d’illusion, je te jure je n’y ai pas pensé ». Oublié ! et le cadeau pour ta mère que je t’ai traîné sous les yeux toute la semaine, c’était pas un gyrophare rouge.
Mais, vu que c’est samedi soir et qu’il est 21 heures, il est carrément super mal, conscient de l’énormité de son oubli. J’assène le coup de grâce : « tu expliqueras à tes enfants pourquoi leur mère est la seule de la terre à regarder passer les masques demain matin ». Mais, là, il ose devant un aréopage de poissons rouges médusés : « non, mais tu ne vas pas te vexer pour une fête pétainiste ! ». Tant de mauvaise foi force le respect. Déjà pour la Saint-Valentin, l’affaire est réglée depuis des années c’est une fête commerciale donc passons notre chemin et laissons cela à d’autres. Ah bon ? oui, faut y réfléchir, mais alors je ne suis pas contre un petit bouquet de temps en temps. « Tu m’as moi, c’est ton plus beau cadeau ». Je me demande parfois si je me fais pas avoir dans l’histoire, mais certes, admettons.
Par contre, le coup de la fête pétainiste, il n’avait jamais osé. « En plus avant d’être une mère, tu es une amante ». Mais où va se nicher la perversité de l’homme, vous faire prendre des vessies pour des lanternes en toute circonstance.
Verdict du jour. Il n’est, tout de même, pas si mauvais le bougre, ce matin n’est-il pas allé acheter des croissants et un bouquet de fleurs. Certes, il n’y avait pas de solitaire dans une marguerite mais il y avait son plus beau baiser pour la plus gaie de toutes les mamans.
Oh fait c’est quand la fête des papas ?!

Le pari du jour ou du siècle

50.4 pour le Oui. Qui dit mieux ? Verdict à 22h.

jeudi, mai 26, 2005

Bou ! T'as peur.

Convoquée dès potron-minet dans le bureau directorial, je me demande ce qui m’y attend. Je n’oublie pas avant de descendre de rajouter un trait de rouge à lèvres. Stratégiquement lorsqu’on affronte le supérieur hiérarchique, il faut absolument tuer dans l’œuf toute velléité qu’aurait l’adversaire de se sentir, justement supérieur. Et là, le rouge à lèvres peut s’avérer un compagnon de choix, et oui, c’est moi la féministe qui dit cela, mais c’est prouvé, signe d’une certaine confiance en soi l’artifice esthétique ainsi arboré revient à dire " fais gaffe, rien ne m’atteint alors reste dans ton rôle et ta journée commencera bien. Compris ".
Donc, je descends lentement l’escalier tentant de me remémorer toutes les notes que j’ai pu transmettre pour big boss et qui pourraient éventuellement me revenir en pleine face. Parce qu’ici, nous n’avons qu’une obsession : " le coup de sang de big boss ". Et il faut croire que le type malgré ses 70 balais a encore beaucoup de réflexes sanguinolents car si on faisait un test de dopage aux directeurs de la boite, on devrait pourvoir trouver une concentration de valium digne d’un hôpital psychiatrique. C’est son shoot à lui, il détruit pour mieux vivre. Why not ? Faudra que j’y réfléchisse !
Revenons à mon escalier. Je ne vois pas ce qui ne va pas : un peu dans le moule donc, puisque je pense forcément à ce qui ne va pas, parler d’épanouissement professionnel reviendrait à se dire que les canaris sont bleus. Je toque, passe la tête puis le reste de mon leste corps. La mouette - petit diminutif donné à la dirlo rapport à sa coiffure de décolorée qui laisse penser aux déjections de ce joyeux volatile - me dévisage avec son regard bovin, ne dit mot, et ferme la porte. Mon sang se glace et là, je me dis que ça doit être super grave, la mise à pied, le blâme, le licenciement pour faute grave, la cheminée monumentale, le prêt immobilier, vite un fusil qu’on en finisse.
Elle s’asseoit et me laisse plantée avec mes angoisses. Je m’affale dans le siège, digne et néanmoins minée par le remords de voir mes enfants mourir de faim par ma faute. Les secondes passent comme des minutes, et là, l’inconcevable se passe, elle se couche sur la table et déballe son sac " je ne peux plus, je n’y comprends plus rien, je me suis encore faite engueulée ce matin, je ne sais plus comment faire " et elle me fixe avec son air de cormoran apeuré.
Je viens de passer en deux secondes du statut pas très envié de victime de ma hiérarchie à la position du dominant entre les mains de qui on remet sa vie. Elle est à mes pieds en osant un " qu’est-ce que tu en penses ? ". Alors-là ma vieille, tu viens de signer ton arrêt de mort, me demander à moi, ton sous-fifre, ce que tu dois penser, mais c’est le monde à l’envers.
Deux postures. L’achever d’un trait de plume, j’ai déjà le rouge à lèvre, 1m75 contre 1m45, 32 ans contre 55 ans. Bon, certes, elle est directrice et moi non, mais ça, vu son état du jour, je suis sure qu’elle est en train de faire un déni. Bon, je pourrais très bien insister sur son côté minable, sur son poste d’opérette. Je pourrais ! Mais suis-je femme à profiter de la détresse des autres, à hurler avec les loups ? Non ! Mais, par moment, je m’en veux d’avoir des principes.
Deuxième posture. Prendre un air intelligent, je n’ai pas de mal, c’est naturel ! Et développer le thème " t’inquiètes, chérie, je m’occupe de tout, reposes-toi sur mes épaules, je vais te concocter une note béton et big boss il saura plus quoi te dire tellement il percevra le côté visionnaire du truc ". Immédiatement après, je te lui plante deux-trois arguments que je suis certaine qu’elle ne pourra pas comprendre. Parce qu’elle quand elle ne comprend pas, elle trouve cela génial et comme elle ne comprend pas grand chose, ça aide pour passer pour un demi-dieu.
Je la vois reprendre du poil de la bête même si elle est tel l’oisillon attendant la becquée. De là, à dire qu’elle me mange dans la main, la conclusion s’impose d’elle-même.

mercredi, mai 25, 2005

Question existentielle

Me faire teindre les cheveux ou pas. Voilà bien la question que je me pose depuis au moins trois semaines, pas rapide la fille à prendre une décision donc. Mais, peut-on ainsi jouer sa vie, sa crédibilité sur un coup de tête ? Non, c’est évident.
Loin de moi l’idée de devenir une Madonna en puissance, blonde sous les traits véritables d’une brune. Car tel est mon triste destin, brune avec des yeux marron, et oui, je ne peux y échapper. Tout au plus, puis-je espérer adoucir les traits ingrats que cette pouffiasse de dame nature m’a infligés.
Il est évident qu’une fois teinte, il en sera fini de ma suffisance de " je suis nature, moi, point d’artifice, point de faux semblant, je suis comme je suis et j’assume ". Cependant, qui ne déprime pas à l’idée que les premiers cheveux blancs, premiers étant un euphémisme, enserrent sa vie dans l’étau de la vieillesse qui pointe le bout de son nez.
Il est aussi tentant de se dire que là, d’un coup de baguette magique, je peux devenir une autre. Car n’est ce pas le souhait caché de toute femme qui se respecte, devenir autre en espérant davantage se ressembler dans une autre qu’en soi ? Je m’éloigne du sujet.
Mais, la vérité de mes reculades doit se nicher dans la peur de finir comme lors de ma première expérience de coloriée, la tête pleine de longues traînées rouges, clown pathétique, victime de l’incompétence d’un coiffeur psychopathe.
Suite au prochain numéro.

mardi, mai 24, 2005

Le sort s'acharne

Ce matin, pas de mail ou plutôt pas d'accès possible à ma boîte à lettres pour cause de plantage du site de clothildemail. C'est horrible, je suis coupée du monde, me voilà sur mon île déserte sans pouvoir parler à la civilisation. Je cherche des solutions, il n'y en a pas, je suis perdue. SOS.
Au fait, ça sert à quoi un mail ?
  • le mail médicament : rien ne va, le moral est à zéro, il faut parler à quelqu'un, oui mais avec la saucisse vautrée sur le bureau d'à côté impossible de s'épancher pénard au téléphone alors, un mail comme une bouteille à la mer. On l'envoit et on attend le réconfort qui vient assurément.
  • le mail "te rappeles-tu que j'existe?": c'est le mail de la crise de solitude, on se demande encore pour qui on vit, pour qui on écrit. Ce mail est fait pour déranger, pour faire vaciller l'ami dans ses convictions, pour lui donner des remords de ne pas assez écrire, de ne pas assez se montrer présent. Ce mail est toujours ingrat parce qu'égoiste, il ne pense qu'à soi, il ne parle que de soi. A utiliser avec modération au risque de voir le destinataire s'épuiser, et vous envoyer balader. A force de se dire abandonner, faudrait pas que ça donne des idées.
  • le mail "je vais bien et je veux que tout le monde le sache" : celui-là est rarement une pièce à envoi unique, il est davantage le mail des listes de diffusion, il dit que le bonheur est à portée de main, et comme le bonheur, il éclate, il est parfois accompagné d'un truc animé, d'un truc qui prouve que l'on est bien. C'est le mail des jours de beau temps, des jours de printemps.
  • le mail "SOS": c'est le mail des mains dans la farine, celui que l'on destine à la copine de loisirs créatifs, à celle que l'on sait toujours présente de l'autre côté de la toile pour répondre aux questions incongrues parfois. C'est aussi le mail de la facilité, celui qui évite d'aller chercher, dans les bouquins, la solution, c'est aussi le mail du partage des compétences. Le mail des "la prochaine fois, j'espère que c'est moi qui aurais ta réponse".
  • le mail organisateur : court forcément, il organise un repas, une sortie, une surprise, un cadeau. Utile et concis, il est annonciateur de joie à venir.
  • le mail coupable : "depuis combien de temps, je ne l'ai pas contacté, il faut le faire, c'est moche, il/elle pourrait croire que je l'ai oublié". Un petit mail est le fil est retendu, le lien est refait ; et on s'en trouve tout de suite mieux, on se dit que l'amitié ne tient pas forcément à grand chose.
  • le mail "informatif". Prem's : le pape est mort. Celui-là, je m'étais promise de l'envoyer en première pour le concours des "Prem's à dire". Petite gloire perso, j'ai aussi été prem's pour Rainier ! Le poisson rouge a du mal à s'en remettre.
  • le mail "toc, toc, tu es là" : celui qui vient aux nouvelles pour être sûre que l'autre va bien, qu'il n'a besoin de rien ou de quelque chose que l'on peut apporter, de l'écoute, du réconfort, des conseils, des avis. Le mail pour amis vrais.
  • le mail pour dire ... rien, juste que je remercie tous ceux qui répondent à mes mails, les deux très fidèles, comme les plus épisodiques.

Maintenant, s'ils pouvaient réparer ma BAL, ça m'arrangerait car un jour sans mail. C'EST PAS POSSIBLE.

lundi, mai 23, 2005

Y a des jours

où on se dit qu'on va se faire la pouffe de la piscine qui vous tamponne le ticket en entrant en prenant soin de regarder l'heure et qui invariablement quand vous ressortez, ne peut pas s'empêcher de dire "déjà?!". Et oui, déjà parce que c'est 6 heures vingt, que je suis mère de famille et que si je suis pas à la maison dans dix minutes pour allumer les fourneaux, la maison va se transfomer en une succursale de Apocalyse Now les jours de lancée de fusée. Alors oui, je reste que vingt minutes mais rapport au mal aux jambes que je me traine pendant deux jours, je me dis que c'est largement suffisant pour mon corps de "non sportive" qui s'assume.
Tout à l'heure, elle a carrément dépassé les bornes et j'ai bien cru que sa dernière seconde était arrivée. Tout de go, elle m'annonce : "la piscine ferme le 4 juin et n'ouvrira que découverte le 1er juillet, pour la piscine couverte c'est fini jusq'au 15 septembre". Et bien, un mois pour découvrir une piscine, je ne sais pas combien il y a de types qui pédalent pour actionner les verrins mais franchement ils sont en sous effectif, c'est certain. Donc, pour moi, les grands efforts de sportive que j'avais été prête à faire vont être annihilé par la seule décision administrative de découvrir la piscine, car vous ne pensez tout de même pas que je vais pousser le vice jusqu'à aller me tremper dans une eau à 25° les grands jours. Déjà qu'à 28° pour l'eau et à 35° de température ambiante, je trouve cela à la limite de l'inhumanité, alors dans d'autres conditions, non, non et non, je ne peux pas.
Mais alors, que vais-je faire de mes bourrelets sur les coins, bourrelets qui ont poussé une collègue de bureau ( à ce niveau-là de bêtise peut-on encore parler de collègue, le terme plus animal de compagnon d'écurie serait plus approprié), à me suggérer d'abondonner mes culottes pour les remplacer par des strings, parce que je cite dans le texte "on dirait que tu as deux fesses! ". Faut vraiment être une chic fille dans mon genre pour ne pas lui retourner deux tatanes, manière de lui prouver que je n'ai pas seulement deux fesses mais aussi des biceps. Alors, avec la fin des séances bi-hebdommadaires de piscine, c'est plus un string que je vais devoir mettre mais une selle pour poser ma culotte ... de cheval. Et après, on s'étonne.

jeudi, mai 19, 2005

Faites gaffe

Vous vous réveillez un matin bien décidée à faire plaisir à votre mari, donc finie la coupe de cheveux à la garçonne qui lui fait dire qu’il a l’impression de dormir (enfin, c’est plutôt coucher dont il est question dans la version live) avec Robert. Personnellement, je n’ai jamais rencontré de Robert qui fasse du 90D mais c’est un détail !

Donc, la coupe courte est un lointain souvenir du temps où je voulais ressembler à Audrey Hepburn, espoir bien utopique que la réalité de la confrontation avec la glace chaque matin me permet d’envisager comme une expression d’une certaine énergie du désespoir. Me voilà le cheveu un peu long, genre qui ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait : j’ai déjà du mal à envisager ma tenue du lendemain, alors programmer une coupe de cheveux sur le moyen terme, autant demander à un cheval de tenir un agenda.

Donc, depuis une semaine, par le plus grand des hasards, voilà t-il pas que plusieurs personnes, de mon entourage personnel et professionnel s’aventurent à s’extasier sur le ton « oh, mais tu as laissé pousser tes cheveux, ça te va bien ». Deux choses doivent attirer l’attention.

Première chose, c’est bien connu, les cheveux poussent dans la nuit et du jour au lendemain, on est à même de clamer que le cheveu est passé du stade court au stade long. A moins que ce ne soit autre chose. Au départ, la dite coupe peut laisser croire que la déchéance financière dans laquelle vous vous trouvez vous interdit d’aller rajeunir cette coupe garçonne que vous arboriez depuis quelques mois. Donc, devant la gène que pourrait occasionner la moindre remarque sur le cheveu dont la longueur ne ressemble plus à rien de connu, l’individu se tait, vous regardant avec le sourire de celui qui a surpris son pôte en train de faire la queue aux Resto du cœur. Puis l’évidence se fait jour, cette nouvelle coiffure est bien le fruit d’un désir et voilà que l’on peut s’esbaudir à souhait. J’y suis.

Deuxième chose, le « ça te va bien » est toujours suspect. Oui, car une fois que l’on a posé le constat que la tête a changé, difficile de ne pas poser un jugement concomitant et comme on vit en société, il faut bien que le jugement soit à la hauteur des rapports humains donc complaisant. Mais, franchement, si vous aviez ma tronche tous les matins devant le miroir, vous n’oseriez même pas un « ça te va bien « car vous seriez sûr d’être immédiatement suspecté d’être un affreux faux cul.
A bon entendeur, salut.

mercredi, mai 18, 2005

J'aime beaucoup, Charlemagne a du talent, c'est certain. Posted by Hello
Charlemagne en son château sur le v'If Posted by Hello
T'arrêtes, maintenant le roi du bocal et tu fais ce que je dis. T'as compris ! Posted by Hello
C'est beau et c'est tout Posted by Hello
Et si j'en avais jeté trois là-dedans, manière de leur rappeler que l'on ne maltraite pas une fille, frêle en lui faisant arpenter la campagne sous un soleil de plomb. Posted by Hello

Bon, et Marseille, alors ?


Et bien, contrairement à la horde de bobos qui soi-disant se presse dans la ville depuis l’arrivée du TGV Méditerranée, je n’ai pas été emballée par la ville. La nature est superbe, le port au milieu de la ville féerique mais je ne me suis pas trouvée d’affinité avec cette ville, trop grande, trop étalée pour m’y sentir chez moi. Contrairement à Montpellier que j’adore, Marseille m’a paru démesurée.
Il y a des endroits pourtant envoûtants comme le quartier arabe, on se croirait dans une ville d’Orient avec des petites rues, des échoppes dignes des souks du Maghreb. J’ai vu du savon noir coulant dans une bassine que l’on vendait à la louche, des plats de toutes les origines, des épices dans des grandes bassines, des kilos de semoule, de farine posés dans des grands sacs de jute à même le sol. Et le dimanche matin, une foule se presse autour de ces boutiques. J’ai acheté des loukoums, du savon de Tunisie, des épices et de la semoule. C’était magique.
J’ai vu Marseille, et j’en suis ravie mais je ne pense pas avoir envie d’y retourner comme j’aime revenir encore et encore dans certaines villes d’Espagne qui me touchent davantage. Mais que le week-end fut bon. Après avoir expédié les garçons visiter le " château d’If " en prétextant un pseudo mal de mer (totalement feint évidemment), je me suis prélassée à la terrasse de l’OM café pour humer la ville et ses habitants, foule bigarrée et joyeuse qui se haranguent comme dans les films de Pagnol. Des clichés certes, mais pour de vrai.

samedi, mai 14, 2005

Ne jamais

Ne jamais partir seule, esseulée, femme au milieu de trois individus de sexe masculin car très vite, non, votre vie ne ressemble pas à une vaste orgie. Pas du tout, votre vie devient, passées les premières minutes d'euphorie post départ, un véritable calvaire. Car vous ne pouvez strictement rien contre trois mâles qui ont décidé de faire chier la seule femelle du groupe. Vous aviez décidé de visiter la ville genre pépère, enfin mèmère et bien non, au bout de quelques minutes, les trois ours en question vous entrainent dans tout ce que la ville peut comporter de transports en commun en tous genres, mais alors genre vieux tacots plein de mondes. L'horreur absolu pour une agoraphobe de mon genre et pour couronner le tout, le métro. Partir en week-end, se débarrasser lachement de la marmaille pour finir dans un métro, glauque de surcroit. Y a vraiment de quoi planter tout ce petit monde sur le quai, rendre le ticket de train et se dire "à demain à Toulouse".
Mais non, je ne vais pas les abandonner, je n'ai pas envie de finir, seule et égorgée dans une rue sombre. Non, il faut que je me les fade jusqu'à demain.
J'ai donc eu les calanques de Marseille, en grand puis petit puis très petit bus, genre, existe-t-il encore un transport en commun que je n'ai pas utilisé ? Et bien non, peût-être le pouss pouss...
Et le pire, c'est qu'après avoir fait la gueule en signe de réprobation totale de cette ignonmie, j'ai bien été obligée de lacher dans un moment de total égarement dû à un demi panaché avalé trop vite que c'était beau. Il ne faut jamais s'avouer vaincue parce que là, les trois mâles n'attendent que cela pour porter l'estocade finale "tu vois bien que ça valait le coup de faire tout ces trajets en bus". Salauds, je vous aurai demain.

Clothilde et Charlemagne

partent en week-end à Massilia avec les poissons rouges, partenaires incontournables et tellement agréables de toute excursion qui se respecte. SNCF pour le côté militant de l'anti bagnole et pour éviter la peur au ventre sur la route. Alors, des photos et des impressions au retour. Chouette, chouette. Poulet et la Bestiole sont chez leurs mameu et papoum. Tout baigne.

mercredi, mai 11, 2005

Le lundi au soleil

Pour moi, ce sera la Pentecôte au soleil, enfin je l'espère, quelques sous de moins dans le porte monnaie, mais je mets mes actes en conformité avec mes idées. Je suis donc un salaud de fonctionnaire fainéant qui fera grève au lieu de sauver les petits vieux. Soit dit en passant j'aimerai bien que l'intégralité de mon traitement soit reversée dans la "vioques caisse" car non seulement il y a la part patronale mais en plus la part salariale que mon boss va pouvoir se garder pour lui.
Ce n'est pas parce que Douste, Raffarin et cie se doraient la pillule au soleil pendant que les Petits vieux passaient l'arme à gauche en 2003 qu'il faudrait que je concède un jour férié pour rattraper leurs incartades estivales. Faut pas pousser mamie dans les orties et nous demander ensuite d'aller la soigner. Je ne veux pas tomber dans le poujadisme en disant que nos gouvernants sont tous des incapables, mais en l'espèce, ils ont fait preuve d'une incompétence crasse et maintenant il faudrait que l'on rattrape le coup.
Et pourquoi la grève et pas un jour de congés ? D'abord parce que contrairement à ce que disent les mauvaises langues, j'ai certes des jours de congés mais quand on enlève tous ceux qu'il faut poser pour garder les enfants pendant les vacances scolaires, il en reste tout de suite beaucoup moins. Ensuite parce que la grève contrairement au bête jour de congés est un geste miliant, un geste pour dire que je ne suis pas d'accord.
Parce que cette année, on donne Pentecôte aux vieux, demain le lundi de Paques pour faire des crèches pour les bébés, puis le Jour de l'An pour les femmes battues, et dans tout cela ce que l'on ne dit pas c'est que c'est le MEDEF qui s'engraisse pénard.

mardi, mai 10, 2005

Tout compte fait, ce sera ça. Reste plus qu'à le broder, le facteur me l'a amené ce matin. Chouet, chouet.  Posted by Hello

lundi, mai 09, 2005

Je crois que c'est décidé

et c'est "oui". Pendant un long moment, j'ai cru que j'allais faire ce que je n'ai encore jamais fait "voter blanc", un peu comme un aveu d'échec. C'était un peu irréel, ne pas savoir pour la première fois de ma vie de citoyenne où était la vérité d'un vote, alors le vote blanc aurait été un pis aller, faute de mieux, faute de savoir où se situait le bon avenir de l'Europe.
J'ai beaucoup lu, écouté, je n'ai pas chercher l'homme providentiel, celui qui aurait dit la parole d'Evangile. J'ai simplement tenté de comprendre, j'ai lu une partie de la Constitution, les Droits fondamentaux, d'abord et je n'y ai pas lu la remise en cause de l'avortement ou du divorce, et cela a commencé à me mettre la puce à l'oreille. Pourquoi les tenants du "non" vont-ils chercher des ficelles aussi grossières ?
J'y ai surtout lu que sur toutes les questions touchant à la famille, les Etats-nations gardaient leur supériorité sur la loi européenne, quoi qu'on en dise. Et puis, j'ai lu les fameux articles sur l'économie. Certes, ils n'ont rien à faire dans une Constitution, mais arrêtons de dire n'importe quoi, ce n'est pas une Constitution, c'est un traité qui pose des bases mais auquel les Etats peuvent très bien apporter des aménagements. Je le compare aisément à la décentralisation en France, il y a le socle commun des transferts et liberté est laissée aux collectivités locales d'aménager, d'assouplir, d'apporter des plus.
Et arrêtons aussi de faire de l'angélisme, ce n'est pas l'Europe, ni les gouvernements nationaux qui font l'économie. Il faut se rendre à l'évidence, une fois pour toutes, que c'est le capitalisme qui fait l'économie. Les Etats ne sont là dans le meilleur des cas (selon qui nous gouvernent) que pour mettre un matelas plus ou moins épais pour protéger les travailleurs contre les méfaits du capitalisme. L'Etat n'est plus cantonné qu'au rôle de pompier pour éteindre les incendies allumés partout par un capitalisme qui dévorent les droits sociaux, les droits de la personne et la vie des salariés. Et en cela, l'Europoe est un rempart. Mais pourquoi les Etats-Unis seraient-ils contre cette constitution si elle était si libérale ? C'est une question fondamentale dont la réposne permet de répondre au référendum. Ils ne veulent pas d'une Europe capable d'amortir les effets du capitalismeou qui du moins laisserait la possibilité aux Etat de le faire.
Les partisans du "Non " de gauche (les autres ne m'intéressent pas) disent qu'ils veulent une Europe plus forte, mais qu'ils arrêtent leur angélisme, entre une Europe plus forte, hypotéthique et rien du tout, il faut voter pour que cela continue et se battre après pour qu'elle se développe. Et se battre pour cela c'est refuser de voter pour les Laguiller, les Krivine et les Besancenot qui à force de dire "non" à la gauche de gouvernement nous mettent les Raffarin et Chirac entre les pattes. Dire que tout vient de Bruxelles est une ineptie, on le voit bien, la différence entre la politique de Jospin et celle de Raffarin est criante, on ne peut pas dire que c'est tous pareils, c'est faux. La France a encore les mains libres.
Alors, c'est décidé "c'est oui". Non par réelle adhésion mais simplement pour ne pas avoir l'impression de faire une erreur monumentale en votant "non". Et c'est aussi avec l'espoir que ceux qui disent "non" aujourd'hui, n'irons pas écouter les chimères de la gauche ultra qui n'a pour seul impact que de mettre la droite au gouvernement.
Et si je me sens trompée, flouée un jour, je ne pourrais m'en prendre qu'à moi-même car j'aurais voté en connaissance de cause, et c'est peut-être la première fois. Car loin de suivre un parti tellement désuni, j'écoute ma raison, une raison.

dimanche, mai 08, 2005

Le chantier

On avait déjà eu la fenêtre à meneau, l'année dernière, qui m'avait donné l'occasion de revoir mes bases en architecture médiévale. Petit ratrapage,c'est une fenêtre tout en pierre en deux voire trois parties, que l'on trouve sur les châteaux Renaissance. Excusez du peu. Dernièrement, la seconde cheminée monumentale et son cortège d'experts en épanchement de compliments à faire exploser de bonheur tout piqueur de murs qui se respecte. Et depuis hier, nous avons ... et bien voilà le mystère est presque total. Un trou bâti dans un mur de hauteur humaine. Tentant un bon mot,je me suis risquée à parler de latrines, mais l'affaire fut prise très au sérieux et vérification faite, les choses ainsi pondues ne pouvant tomber que dans le rez-de-chaussée de la tour, l'affaire fut entendue, l'hypothèse latrinesque était abandonnée. Mais, je dois avouer que d'avoir été prise au moins 1/2 heure au sérieux redora mon blason bien obscurci par cette manie bien féminine de voir toutes nouvelles découvertes devenir autant de lignes supplémentaires sur le devis du maçon, non mécontent de s'engraisser au passage.
Donc, il faut bien trouver une explication à cette construction qui soit dit en passant ferra un très bel espace pour poser lampe de chevet et autres fioritures bien modernes : car il faut bien avouer que si la femme n'est pas pratique, l'homme ne le sera jamais pour deux, c'est bien connu.
Donc, après avoir épuisé la base Mérimée qui est pour les ignares dans mon genre le répertoire national des monuments historiques (inscrits ou classés), il ne restait plus qu'à trouver un expert, si possible à porter de téléphone tant l'affaire devenait urgente à traiter, la fouille ayant entrainer une fragilisation de l'ensemble. Enfin, ça, je pense, c'est l'explication que l'on voulut bien me donner pour faire passer la pilule de deux repas familiaux sacrifiés sur l'autel de la trouvaille hebdommadaire.

Donc expert il y eut et explication aussi, enfin disons corrélation entre des choses déjà vues et des choses supputées. Verdict de l'affaire : une fenêtre très ancienne bouchée et dont la base descendait en pente douce car il pouvait s'agir d'un cachot. OH !!!!!!!!!!!!! Ca, ça va le faire pour les anglais, on pourra même leur rajouter quelques cathares pendus à la dite-fenêtre et voilà mon petit projet qui d'un coup, d'un seul prend une valeur HISTORIQUE.
Mais entre nous, j'aurais bien aimé que le cathare laisse une cassette d'espèces sonnantes et trébuchantes en souvenir de son passage dans le dit-cachot. Faut pas réver !!!

mercredi, mai 04, 2005

Il y a des matins

où l'on a vraiment l'impression d'être prise au mieux pour une conne au pire une bonne poire. Tombée du lit à 7 heures pour pouvoir être à l'heure à la réunion avec la Directrice, cette espèce de nabot en jupon qui me sert de supérieur hiérarchique. Petit déjeuner à 8 heures à la cafétéria de la firme, un petit plaisir, pas si sûr à voir la tête de tous ceux qui me servent de collègues, cela saperait le moral d'un million de shootés à la pillule qui fait rire. Et puis, il faut bien se résoudre à aller en réunion, seule face à face avec cette figure de tanche qui se prend pour quelqu'un d'important parce que le boss cherchait la plus insipide et stupide possible et que c'est tombé sur elle. La pauvre, je ne sais s'il faut pleurer sur son sort de chèvre attachée au poteau ou lui gueuler à la tête que ce n'est pas parce qu'elle est humiliée dix fois par jour qu'elle doit faire mordre la poussière aux autres.
Et c'est reparti les considérations sur la saucisse qui ne fout rien et que je gère mal. Mais allez manager un fonctionnaire de 30 ans qui a eu son petit concours et qui se dit que sa carrière est finie, derrière son bureau, bien pénard jusqu'à la fin de ses jours professionnels. Allez lui expliquer sa force d'inertie, sa mauvaise volonté et son statut de victime permanente de la hiérarchie. Mais de cela elle se moque bien, pourvue qu'il y ait une coupable, la coupable idéale, pas le fonctionnaire qui fout rien, non l'autre, celle qui essaie de le bouger, moi en l'occurence.
Et puis, ras le bol de son ton maternaliste sur le refrain "heureusement que je suis là pour regarder votre travail". Non, mais ôte-moi d'un doute, c'est pas toi, le chef espèce de truie et donc c'est pas à toi de vérifier notre travail justement. Et tu évites de parler des notes, genre huiles végétales pures que tu fais passer direct au boss tellement tu comprends pas un mot sur deux. Espèce de débile profonde. Mais que j'aimerais un jour avoir le loisir de lui dire tout cela en face, lui dire qu'elle est con à bouffer du foin, qu'elle ne comprend rien à rien. Qu'elle ne sait pas encore qui est de gauche et qui est de droite dans mon Pays et qu'elle a besoin de moi, à chaque fois, qu'elle dit bonjour à un élu pour se faire rappeler qui c'est. "Et lui qui est-ce ?" me lance museau de tanche, "Et bien, on l'appelle Spanghero !!! ". "Ah oui, il me semblait bien l'avoir vu à la télé". Evidement !!! Mais, comme les élus de Clothildland qui passe à la télé ne sont pas légion, cela limite forcément beaucoup le champ de son trombinoscope privé.
Franchement, c'est pas pour dire mais je n'imagine qu'une chose le jour où je lui annoncerais que je vais voir ailleurs si l'herbe est plus verte, ce moment, je le savoure d'avance. Et y a plus qu'à...

lundi, mai 02, 2005

Le coeur au naturel Posted by Hello
La maison aux oiseaux Posted by Hello

Petit sondage en ligne

pour voir ceux qui suivent ... lequel des deux modèles ci-dessus préférez-vous ? Verdict des urnes en direct pour les heureux chanceux qui auront répondu à l'appel de Clothilde aux aiguilles.

dimanche, mai 01, 2005

Et si enfin

On prenait le temps de vivre et celui d'être heureux, si on arrêtait de se chercher des raisons d'être dans la "bof attitude". Si on se disait que le temps est beau, le poulet et la Bestiole en bonne santé et le Charlemagne dans ses délires de gîte. Si on se disait qu'il n'y a rien à rajouter à une soirée géniale avec les poissons rouges, une matinée de luxe au marché d'à côté. Et si le vrai bonheur il était là et que tous les jours, on y passe à coté sans le voir, sans vouloir le voir. Matinée de ruminations positives, matinée d'un dimanche à la campagne. Un dimanche qui en appelera d'autres.