mardi, mai 31, 2005
Dialogue de sourds
C’est certain, je ne me trouve pas d’affinité avec les adeptes d’un non qui exclut. Mais, je me sens davantage d’affinité avec ceux qui demandaient plus de social mais j’étais et je suis encore persuadée qu’il valait mieux un oui timide qui demande plus pour après, qu’un non qui stoppe tout.
Car le non en général, d'où qu'il vienne profite à tous ceux qui ne voulaient plus d’Europe. Les anglais en premier lieu sont les bienheureux de l’histoire, ils ne parlent plus de référendum chez eux, ils veulent le statu quo, les traités actuels et basta pour l’avenir. Alors le non de gauche a récolté au moins cela, l’immobilisme libéral. Quelle prouesse !
Ceci dit, revenons plutôt au débat d’hier soir, avec des syndicalistes, un ministre, et soi-disant des gens de la société civile : Philippe Torretton (sic) par exemple ! Je suis atterrée par l’autisme de ces gens qui dissertent sur des généralités, sur le monde mondialisé et qui ne se rendent pas compte que si les gens ont voté non c’est avant tout parce qu’ils veulent vivre correctement dans un pays civilisé.
Alors, désormais chacun se croit le dépositaire de la vérité sur la lecture du non. Encore plus fort Sarkozy (le frère) a carrément dit que le non c’était pour avoir plus de libéralisme. Plus fort encore, il pense que l’on parle trop des français qui s’enrichissent (genre laissez-nous nous gaver en paix) et des plus pauvres (genre laissez les crever pénard), du coup les classes moyennes se sentent délaissées. Tant de connerie laisse pantoise.
Voilà que non seulement on n’écoute pas les français, mais encore, on les fait mentir, on galvaude leur opinion, un peu comme si on traduisait mal une langue qui leur est devenue étrangère.
Car je pense que même si on n’est pas d’accord avec les partisans gauchistes du non parce que la plupart demande des choses irréalistes, non adaptées, on ne peut pas continuer à ne pas entendre les cris de ceux qui ne s’en sortent pas, ceux qui se sentent des laissés pour compte et qui le sont, les ouvriers, ceux qui morflent à cause des délocalisations, du chômage. L’erreur a été à gauche de leur faire croire que c’est de la faute de l’Europe car c’est faux. Si ce n’est pas une délocalisation en Europe, ce sera en Asie.
Et il faut une fois pour toutes que le discours politique cesse de se réduire à deux ou trois slogans basiques, pour faire enfin de la pédagogie politique, pour expliquer les choix, pour expliquer dans quel monde on vit.
Il faut que chacun cesse avec une démagogie qui consiste à ne voir les choses qu’à travers le prisme de la prochaine échéance électorale. On ne peut pas continuer à désespérer les gens, il faut accompagner et il faut pour cela réduire les écarts entre les élites et le peuple. Ce n’est pas le grand soir que l’on demande mais simplement la prise de conscience par tous que certains ont fait la révolution pour moins que cela.
lundi, mai 30, 2005
Après le non
Premier Ministre : Laurent Fabius
Ministre de l'Intérieur : Olivier Besancenot
Ministre des affaires étrangères : Philippe de Villiers
Ministre de la Défense Nationale : Marine Le Pen
Ministre de la santé et des affaires sociales : Arlette Laguiller
Ministre de la Propagande : Henri Emmanuelli
Ministre des Affaires européennes : Marie-Georges Buffet
Ministre de l'agriculture : José Bové
Ministre de la famille : Christine Bouttin
Porte-Parole du Gouvernement : Jean-Luc Mélenchon.
Vive le NON !
dimanche, mai 29, 2005
Il a osé
Mais, vu que c’est samedi soir et qu’il est 21 heures, il est carrément super mal, conscient de l’énormité de son oubli. J’assène le coup de grâce : « tu expliqueras à tes enfants pourquoi leur mère est la seule de la terre à regarder passer les masques demain matin ». Mais, là, il ose devant un aréopage de poissons rouges médusés : « non, mais tu ne vas pas te vexer pour une fête pétainiste ! ». Tant de mauvaise foi force le respect. Déjà pour la Saint-Valentin, l’affaire est réglée depuis des années c’est une fête commerciale donc passons notre chemin et laissons cela à d’autres. Ah bon ? oui, faut y réfléchir, mais alors je ne suis pas contre un petit bouquet de temps en temps. « Tu m’as moi, c’est ton plus beau cadeau ». Je me demande parfois si je me fais pas avoir dans l’histoire, mais certes, admettons.
Par contre, le coup de la fête pétainiste, il n’avait jamais osé. « En plus avant d’être une mère, tu es une amante ». Mais où va se nicher la perversité de l’homme, vous faire prendre des vessies pour des lanternes en toute circonstance.
Verdict du jour. Il n’est, tout de même, pas si mauvais le bougre, ce matin n’est-il pas allé acheter des croissants et un bouquet de fleurs. Certes, il n’y avait pas de solitaire dans une marguerite mais il y avait son plus beau baiser pour la plus gaie de toutes les mamans.
Oh fait c’est quand la fête des papas ?!
jeudi, mai 26, 2005
Bou ! T'as peur.
Donc, je descends lentement l’escalier tentant de me remémorer toutes les notes que j’ai pu transmettre pour big boss et qui pourraient éventuellement me revenir en pleine face. Parce qu’ici, nous n’avons qu’une obsession : " le coup de sang de big boss ". Et il faut croire que le type malgré ses 70 balais a encore beaucoup de réflexes sanguinolents car si on faisait un test de dopage aux directeurs de la boite, on devrait pourvoir trouver une concentration de valium digne d’un hôpital psychiatrique. C’est son shoot à lui, il détruit pour mieux vivre. Why not ? Faudra que j’y réfléchisse !
Elle s’asseoit et me laisse plantée avec mes angoisses. Je m’affale dans le siège, digne et néanmoins minée par le remords de voir mes enfants mourir de faim par ma faute. Les secondes passent comme des minutes, et là, l’inconcevable se passe, elle se couche sur la table et déballe son sac " je ne peux plus, je n’y comprends plus rien, je me suis encore faite engueulée ce matin, je ne sais plus comment faire " et elle me fixe avec son air de cormoran apeuré.
Deux postures. L’achever d’un trait de plume, j’ai déjà le rouge à lèvre, 1m75 contre 1m45, 32 ans contre 55 ans. Bon, certes, elle est directrice et moi non, mais ça, vu son état du jour, je suis sure qu’elle est en train de faire un déni. Bon, je pourrais très bien insister sur son côté minable, sur son poste d’opérette. Je pourrais ! Mais suis-je femme à profiter de la détresse des autres, à hurler avec les loups ? Non ! Mais, par moment, je m’en veux d’avoir des principes.
Deuxième posture. Prendre un air intelligent, je n’ai pas de mal, c’est naturel ! Et développer le thème " t’inquiètes, chérie, je m’occupe de tout, reposes-toi sur mes épaules, je vais te concocter une note béton et big boss il saura plus quoi te dire tellement il percevra le côté visionnaire du truc ". Immédiatement après, je te lui plante deux-trois arguments que je suis certaine qu’elle ne pourra pas comprendre. Parce qu’elle quand elle ne comprend pas, elle trouve cela génial et comme elle ne comprend pas grand chose, ça aide pour passer pour un demi-dieu.
Je la vois reprendre du poil de la bête même si elle est tel l’oisillon attendant la becquée. De là, à dire qu’elle me mange dans la main, la conclusion s’impose d’elle-même.
mercredi, mai 25, 2005
Question existentielle
Loin de moi l’idée de devenir une Madonna en puissance, blonde sous les traits véritables d’une brune. Car tel est mon triste destin, brune avec des yeux marron, et oui, je ne peux y échapper. Tout au plus, puis-je espérer adoucir les traits ingrats que cette pouffiasse de dame nature m’a infligés.
Il est évident qu’une fois teinte, il en sera fini de ma suffisance de " je suis nature, moi, point d’artifice, point de faux semblant, je suis comme je suis et j’assume ". Cependant, qui ne déprime pas à l’idée que les premiers cheveux blancs, premiers étant un euphémisme, enserrent sa vie dans l’étau de la vieillesse qui pointe le bout de son nez.
Il est aussi tentant de se dire que là, d’un coup de baguette magique, je peux devenir une autre. Car n’est ce pas le souhait caché de toute femme qui se respecte, devenir autre en espérant davantage se ressembler dans une autre qu’en soi ? Je m’éloigne du sujet.
Mais, la vérité de mes reculades doit se nicher dans la peur de finir comme lors de ma première expérience de coloriée, la tête pleine de longues traînées rouges, clown pathétique, victime de l’incompétence d’un coiffeur psychopathe.
Suite au prochain numéro.
mardi, mai 24, 2005
Le sort s'acharne
- le mail médicament : rien ne va, le moral est à zéro, il faut parler à quelqu'un, oui mais avec la saucisse vautrée sur le bureau d'à côté impossible de s'épancher pénard au téléphone alors, un mail comme une bouteille à la mer. On l'envoit et on attend le réconfort qui vient assurément.
- le mail "te rappeles-tu que j'existe?": c'est le mail de la crise de solitude, on se demande encore pour qui on vit, pour qui on écrit. Ce mail est fait pour déranger, pour faire vaciller l'ami dans ses convictions, pour lui donner des remords de ne pas assez écrire, de ne pas assez se montrer présent. Ce mail est toujours ingrat parce qu'égoiste, il ne pense qu'à soi, il ne parle que de soi. A utiliser avec modération au risque de voir le destinataire s'épuiser, et vous envoyer balader. A force de se dire abandonner, faudrait pas que ça donne des idées.
- le mail "je vais bien et je veux que tout le monde le sache" : celui-là est rarement une pièce à envoi unique, il est davantage le mail des listes de diffusion, il dit que le bonheur est à portée de main, et comme le bonheur, il éclate, il est parfois accompagné d'un truc animé, d'un truc qui prouve que l'on est bien. C'est le mail des jours de beau temps, des jours de printemps.
- le mail "SOS": c'est le mail des mains dans la farine, celui que l'on destine à la copine de loisirs créatifs, à celle que l'on sait toujours présente de l'autre côté de la toile pour répondre aux questions incongrues parfois. C'est aussi le mail de la facilité, celui qui évite d'aller chercher, dans les bouquins, la solution, c'est aussi le mail du partage des compétences. Le mail des "la prochaine fois, j'espère que c'est moi qui aurais ta réponse".
- le mail organisateur : court forcément, il organise un repas, une sortie, une surprise, un cadeau. Utile et concis, il est annonciateur de joie à venir.
- le mail coupable : "depuis combien de temps, je ne l'ai pas contacté, il faut le faire, c'est moche, il/elle pourrait croire que je l'ai oublié". Un petit mail est le fil est retendu, le lien est refait ; et on s'en trouve tout de suite mieux, on se dit que l'amitié ne tient pas forcément à grand chose.
- le mail "informatif". Prem's : le pape est mort. Celui-là, je m'étais promise de l'envoyer en première pour le concours des "Prem's à dire". Petite gloire perso, j'ai aussi été prem's pour Rainier ! Le poisson rouge a du mal à s'en remettre.
- le mail "toc, toc, tu es là" : celui qui vient aux nouvelles pour être sûre que l'autre va bien, qu'il n'a besoin de rien ou de quelque chose que l'on peut apporter, de l'écoute, du réconfort, des conseils, des avis. Le mail pour amis vrais.
- le mail pour dire ... rien, juste que je remercie tous ceux qui répondent à mes mails, les deux très fidèles, comme les plus épisodiques.
Maintenant, s'ils pouvaient réparer ma BAL, ça m'arrangerait car un jour sans mail. C'EST PAS POSSIBLE.
lundi, mai 23, 2005
Y a des jours
Tout à l'heure, elle a carrément dépassé les bornes et j'ai bien cru que sa dernière seconde était arrivée. Tout de go, elle m'annonce : "la piscine ferme le 4 juin et n'ouvrira que découverte le 1er juillet, pour la piscine couverte c'est fini jusq'au 15 septembre". Et bien, un mois pour découvrir une piscine, je ne sais pas combien il y a de types qui pédalent pour actionner les verrins mais franchement ils sont en sous effectif, c'est certain. Donc, pour moi, les grands efforts de sportive que j'avais été prête à faire vont être annihilé par la seule décision administrative de découvrir la piscine, car vous ne pensez tout de même pas que je vais pousser le vice jusqu'à aller me tremper dans une eau à 25° les grands jours. Déjà qu'à 28° pour l'eau et à 35° de température ambiante, je trouve cela à la limite de l'inhumanité, alors dans d'autres conditions, non, non et non, je ne peux pas.
jeudi, mai 19, 2005
Faites gaffe
Vous vous réveillez un matin bien décidée à faire plaisir à votre mari, donc finie la coupe de cheveux à la garçonne qui lui fait dire qu’il a l’impression de dormir (enfin, c’est plutôt coucher dont il est question dans la version live) avec Robert. Personnellement, je n’ai jamais rencontré de Robert qui fasse du 90D mais c’est un détail !
Donc, la coupe courte est un lointain souvenir du temps où je voulais ressembler à Audrey Hepburn, espoir bien utopique que la réalité de la confrontation avec la glace chaque matin me permet d’envisager comme une expression d’une certaine énergie du désespoir. Me voilà le cheveu un peu long, genre qui ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait : j’ai déjà du mal à envisager ma tenue du lendemain, alors programmer une coupe de cheveux sur le moyen terme, autant demander à un cheval de tenir un agenda.
Donc, depuis une semaine, par le plus grand des hasards, voilà t-il pas que plusieurs personnes, de mon entourage personnel et professionnel s’aventurent à s’extasier sur le ton « oh, mais tu as laissé pousser tes cheveux, ça te va bien ». Deux choses doivent attirer l’attention.
Première chose, c’est bien connu, les cheveux poussent dans la nuit et du jour au lendemain, on est à même de clamer que le cheveu est passé du stade court au stade long. A moins que ce ne soit autre chose. Au départ, la dite coupe peut laisser croire que la déchéance financière dans laquelle vous vous trouvez vous interdit d’aller rajeunir cette coupe garçonne que vous arboriez depuis quelques mois. Donc, devant la gène que pourrait occasionner la moindre remarque sur le cheveu dont la longueur ne ressemble plus à rien de connu, l’individu se tait, vous regardant avec le sourire de celui qui a surpris son pôte en train de faire la queue aux Resto du cœur. Puis l’évidence se fait jour, cette nouvelle coiffure est bien le fruit d’un désir et voilà que l’on peut s’esbaudir à souhait. J’y suis.
Deuxième chose, le « ça te va bien » est toujours suspect. Oui, car une fois que l’on a posé le constat que la tête a changé, difficile de ne pas poser un jugement concomitant et comme on vit en société, il faut bien que le jugement soit à la hauteur des rapports humains donc complaisant. Mais, franchement, si vous aviez ma tronche tous les matins devant le miroir, vous n’oseriez même pas un « ça te va bien « car vous seriez sûr d’être immédiatement suspecté d’être un affreux faux cul.
A bon entendeur, salut.
mercredi, mai 18, 2005
Bon, et Marseille, alors ?
Et bien, contrairement à la horde de bobos qui soi-disant se presse dans la ville depuis l’arrivée du TGV Méditerranée, je n’ai pas été emballée par la ville. La nature est superbe, le port au milieu de la ville féerique mais je ne me suis pas trouvée d’affinité avec cette ville, trop grande, trop étalée pour m’y sentir chez moi. Contrairement à Montpellier que j’adore, Marseille m’a paru démesurée.
Il y a des endroits pourtant envoûtants comme le quartier arabe, on se croirait dans une ville d’Orient avec des petites rues, des échoppes dignes des souks du Maghreb. J’ai vu du savon noir coulant dans une bassine que l’on vendait à la louche, des plats de toutes les origines, des épices dans des grandes bassines, des kilos de semoule, de farine posés dans des grands sacs de jute à même le sol. Et le dimanche matin, une foule se presse autour de ces boutiques. J’ai acheté des loukoums, du savon de Tunisie, des épices et de la semoule. C’était magique.
J’ai vu Marseille, et j’en suis ravie mais je ne pense pas avoir envie d’y retourner comme j’aime revenir encore et encore dans certaines villes d’Espagne qui me touchent davantage. Mais que le week-end fut bon. Après avoir expédié les garçons visiter le " château d’If " en prétextant un pseudo mal de mer (totalement feint évidemment), je me suis prélassée à la terrasse de l’OM café pour humer la ville et ses habitants, foule bigarrée et joyeuse qui se haranguent comme dans les films de Pagnol. Des clichés certes, mais pour de vrai.
samedi, mai 14, 2005
Ne jamais
Et le pire, c'est qu'après avoir fait la gueule en signe de réprobation totale de cette ignonmie, j'ai bien été obligée de lacher dans un moment de total égarement dû à un demi panaché avalé trop vite que c'était beau. Il ne faut jamais s'avouer vaincue parce que là, les trois mâles n'attendent que cela pour porter l'estocade finale "tu vois bien que ça valait le coup de faire tout ces trajets en bus". Salauds, je vous aurai demain.
Clothilde et Charlemagne
mercredi, mai 11, 2005
Le lundi au soleil
mardi, mai 10, 2005
lundi, mai 09, 2005
Je crois que c'est décidé
dimanche, mai 08, 2005
Le chantier
Donc, il faut bien trouver une explication à cette construction qui soit dit en passant ferra un très bel espace pour poser lampe de chevet et autres fioritures bien modernes : car il faut bien avouer que si la femme n'est pas pratique, l'homme ne le sera jamais pour deux, c'est bien connu.
Donc, après avoir épuisé la base Mérimée qui est pour les ignares dans mon genre le répertoire national des monuments historiques (inscrits ou classés), il ne restait plus qu'à trouver un expert, si possible à porter de téléphone tant l'affaire devenait urgente à traiter, la fouille ayant entrainer une fragilisation de l'ensemble. Enfin, ça, je pense, c'est l'explication que l'on voulut bien me donner pour faire passer la pilule de deux repas familiaux sacrifiés sur l'autel de la trouvaille hebdommadaire.
Donc expert il y eut et explication aussi, enfin disons corrélation entre des choses déjà vues et des choses supputées. Verdict de l'affaire : une fenêtre très ancienne bouchée et dont la base descendait en pente douce car il pouvait s'agir d'un cachot. OH !!!!!!!!!!!!! Ca, ça va le faire pour les anglais, on pourra même leur rajouter quelques cathares pendus à la dite-fenêtre et voilà mon petit projet qui d'un coup, d'un seul prend une valeur HISTORIQUE.
Mais entre nous, j'aurais bien aimé que le cathare laisse une cassette d'espèces sonnantes et trébuchantes en souvenir de son passage dans le dit-cachot. Faut pas réver !!!
mercredi, mai 04, 2005
Il y a des matins
Et c'est reparti les considérations sur la saucisse qui ne fout rien et que je gère mal. Mais allez manager un fonctionnaire de 30 ans qui a eu son petit concours et qui se dit que sa carrière est finie, derrière son bureau, bien pénard jusqu'à la fin de ses jours professionnels. Allez lui expliquer sa force d'inertie, sa mauvaise volonté et son statut de victime permanente de la hiérarchie. Mais de cela elle se moque bien, pourvue qu'il y ait une coupable, la coupable idéale, pas le fonctionnaire qui fout rien, non l'autre, celle qui essaie de le bouger, moi en l'occurence.
Et puis, ras le bol de son ton maternaliste sur le refrain "heureusement que je suis là pour regarder votre travail". Non, mais ôte-moi d'un doute, c'est pas toi, le chef espèce de truie et donc c'est pas à toi de vérifier notre travail justement. Et tu évites de parler des notes, genre huiles végétales pures que tu fais passer direct au boss tellement tu comprends pas un mot sur deux. Espèce de débile profonde. Mais que j'aimerais un jour avoir le loisir de lui dire tout cela en face, lui dire qu'elle est con à bouffer du foin, qu'elle ne comprend rien à rien. Qu'elle ne sait pas encore qui est de gauche et qui est de droite dans mon Pays et qu'elle a besoin de moi, à chaque fois, qu'elle dit bonjour à un élu pour se faire rappeler qui c'est. "Et lui qui est-ce ?" me lance museau de tanche, "Et bien, on l'appelle Spanghero !!! ". "Ah oui, il me semblait bien l'avoir vu à la télé". Evidement !!! Mais, comme les élus de Clothildland qui passe à la télé ne sont pas légion, cela limite forcément beaucoup le champ de son trombinoscope privé.
Franchement, c'est pas pour dire mais je n'imagine qu'une chose le jour où je lui annoncerais que je vais voir ailleurs si l'herbe est plus verte, ce moment, je le savoure d'avance. Et y a plus qu'à...