Fainéantise est mère de tous les vices
Je suis monomaniaque mais uniquement par période. C’est déjà la moitié d’une tare et puis comme je l’ai avouée ce n’est plus une tare du tout. Donc, dans la série de mes obsessions, en ce moment, nous trouvons le syndrome de la mauvaise maîtresse de maison. Pourtant, je tente de pallier à cette déviance. Acte premier : la liste de courses. Acte second, la mise en bocal, toutes les denrées périssables (farine, sucre, pâtes, légumes secs, riz…) sont en bocaux pour que ce soit facile d’utilisation et joli. Oui, je suis cruche totale mais l’esthétique n’est pas négligeable. Quand le cheveu long repoussé délicatement derrière l’oreille, drapé dans mon tablier « Elle à Table », j’attrape mon bocal dans le placard, je me vois dix secondes telle Nigella dans sa cuisine. A celle là, comme peut on être aussi belle en bouffant autant, un mystère de la nature.
Bon revenons à nos oignons. Donc, acte 3, les courses tous les 15 jours, la visite chez Picard (qui ne livre plus des bouseux de mon genre) et enfin le marché toutes les semaines pour les légumes. Là, je me dis que Bree n’est pas loin. Mais non, je me rends à la terrible évidence. Ca ne va pas du tout. Tous les soirs, c’est la danse du ventre devant les fourneaux et la lancinante question qui vire à l’obsession monomaniaque « qu’est ce que je vais faire à manger ?». Les deux morfales me regardent avec des yeux de requin et je finis par intuiter un truc prodigieusement nul. Et j’ai honte. Je suis une mauvaise mère. Non, non, inutile de nier, de chercher des excuses bidons, mon inorganisation mêlée à une imagination culinaire d’encornet surgelé ne peut en aucun cas produire un festin. C’est une évidence.
Donc, volontaire, j’ai fait un tour à la FNAC espérant trouvé l’idée du siècle pour monter des menus dignes de ce nom pour la semaine, à l’avance, quel pied, plus besoin de s’interroger, voire pousser le luxe jusqu’à préparer des mets à l’avance le week-end. Après avoir traité de gourdasse la mère Andrieu qui cuisine mais ne doit pas goutter grand-chose vu son tour de taille anorexique, la mère Sophie Dudemaine, qui doit être capable de faire des livres pour expliquer comment cuisiner sa belle mère en 50 plats, tellement elle écrit de tout sur tout. Je me résolvais à repartir bredouille, lorsque je tombe au coin d’un rayon sur ce livre « la cuisine des paresseuses ». De prime abord, je ne me sens pas la cible de ce produit, je ne suis pas une feignasse, je n’ai simplement pas le temps, je veux bien faire mais quand on arrive chez soi à 18h30 et que le repas doit être prêt à 19h, ça laisse peu de temps pour être géniale. Mais bon, je feuillette et réfléchis. Certes, la raison est différente mais la conséquence est la même : désir de bien manger sans y passer trop de temps. Et je découvre au fil des pages, un livre très bien fait, plein de conseils judicieux, des recettes inventives, simples et qui donnent envie. Je vous raconte d’ici quelques semaines si ma vie a changé !
Bon revenons à nos oignons. Donc, acte 3, les courses tous les 15 jours, la visite chez Picard (qui ne livre plus des bouseux de mon genre) et enfin le marché toutes les semaines pour les légumes. Là, je me dis que Bree n’est pas loin. Mais non, je me rends à la terrible évidence. Ca ne va pas du tout. Tous les soirs, c’est la danse du ventre devant les fourneaux et la lancinante question qui vire à l’obsession monomaniaque « qu’est ce que je vais faire à manger ?». Les deux morfales me regardent avec des yeux de requin et je finis par intuiter un truc prodigieusement nul. Et j’ai honte. Je suis une mauvaise mère. Non, non, inutile de nier, de chercher des excuses bidons, mon inorganisation mêlée à une imagination culinaire d’encornet surgelé ne peut en aucun cas produire un festin. C’est une évidence.
Donc, volontaire, j’ai fait un tour à la FNAC espérant trouvé l’idée du siècle pour monter des menus dignes de ce nom pour la semaine, à l’avance, quel pied, plus besoin de s’interroger, voire pousser le luxe jusqu’à préparer des mets à l’avance le week-end. Après avoir traité de gourdasse la mère Andrieu qui cuisine mais ne doit pas goutter grand-chose vu son tour de taille anorexique, la mère Sophie Dudemaine, qui doit être capable de faire des livres pour expliquer comment cuisiner sa belle mère en 50 plats, tellement elle écrit de tout sur tout. Je me résolvais à repartir bredouille, lorsque je tombe au coin d’un rayon sur ce livre « la cuisine des paresseuses ». De prime abord, je ne me sens pas la cible de ce produit, je ne suis pas une feignasse, je n’ai simplement pas le temps, je veux bien faire mais quand on arrive chez soi à 18h30 et que le repas doit être prêt à 19h, ça laisse peu de temps pour être géniale. Mais bon, je feuillette et réfléchis. Certes, la raison est différente mais la conséquence est la même : désir de bien manger sans y passer trop de temps. Et je découvre au fil des pages, un livre très bien fait, plein de conseils judicieux, des recettes inventives, simples et qui donnent envie. Je vous raconte d’ici quelques semaines si ma vie a changé !
9 Comments:
Ah! Non! pas de pub pour cette gourdasse! nulle en cuisine qui plus est ! Y a un VRAI cuisinier qui cuisine dans les coulisses, elle est juste là pour le décors!!!
peut être mais on s'en fout, les recettes sont bonnes !! Mias je concède juste les cakes, le erste (les barbecues, les crês et autres) faut pas pousser c'est du n'importe quoi et du marketing !!
je me retrouve tout à fait dans ton commentaire, Chère Clothilde. Même si aujourd'hui j'ai (un peu) plus de temps, se pose très souvent la lancinante question du " qu'estce qu'on mange?". Et puis moi, je sais même pas broder à points comptés ...
Ho là là ,c'est pour moi ça...
je vais essauer de le trouver, j'ai cru que tu parlais de moi dans ton article... Si j't'assure, c'est tout à fait moi!
Wah ! Faut que je me l'achète celui-là ! Parce que moi, je suis bien la cible en question...
Loli lola ;-)
sophie TARTES j'ai, mais les fainéantes j'ai pas, mais je vais attendre que t'aies essayé des recettes pour l'acheter, ça m'obligera à revenir te lire (j'avais pas besoin de ça!)
Ton problème est celui de millions de femmes qui travaillent !!!
Après la fatigue du travail et du trajet , se mettre à cuisiner rapidement alors qu'un repos réparateur serait le bienvenu ...
Une idée , peut être bête : en fonction des légumes de saison ou des viandes que tu vois , faire PENDANT QUE TU ES AU MARCHE , une ébauche sur un carnet , de plats possibles pour chaque soir de la semaine ?
Ce n'est qu'une transposition de ce que faisais quand je travaillais , mais j'avais remarqué que de prévoir sur une et même deux semaines , même très sommairement , m'aidait beaucoup .
Bien entendu , mon travail n'avait aucun lien avec la cuisine .
Bon courage !
Grosses bises .
Lorsque l'on a épuisés les restes de la veille, on se pose les même questions, mais à deux.
c'est sympa comme livre ! je me suis ruée dessus, moi zôssi. pas vraiment pour les recettes, mais pour les conseils, les titres marrants (cuisiner pour ma belle-mère ?? !), comme un vrai livre quoi !
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