jeudi, avril 21, 2005

Et après on s'étonne.

La Fnac, l'antichambre du savoir universel, le temple de la consommation intelligente. Nous voilà partis Charlemagne et moi pour acheter un lecteur de CD audio, achat que mes modestes activités de trésorière d'une association de Clothildeland me sommaient de faire.
Charlemagne, toujours au fait de la technique s'empresse de demander au vendeur ad-hoc, enfin le croyions- nous en voyant écrit sur son badget "responsable du rayon HIFI" quelle était la puissance de l'appareil convoité. Au regard bovin que nous opposat le vendeur pour simple réponse, nous nous demandâmes si la question n'était pas trop banale pour lui. Donc, répétition de la demande et reregard bovin, auquel il ajoutat un sentencieux "cela n'a aucune importance", évidemement et c'est justement parce que c'est inutile qu'on le demande, banane.
Calme, voire carrément stoïque, j'explique à ce charmant garçon la destination de l'appareil à savoir des cours collectifs de danse auxquels participent une horde de mioches qui hurlent alors que la prof éructe ses hop ! hop ! hop de circonstance. Et donc dans ces conditions, la puissance du truc a un intérêt fondamental.
Surprise, il peut nous la donner si on veut bien "perdre 20 minutes à l'attendre pendant qu'il va sur Internet pour visionner la page de caractéristiques du constructeur". Force est de constater que Charlemagne et moi, avons des têtes de retraités qui n'avons que ça à faire que de passer l'aprèm à la FNAC.
Sur le coup, si j'avais été sure de ne pas prendre l'appareil convoité sur la tronche, je lui aurais bien suggéré d'aller vendre des soupières tant les compétences techniques requises sont basiques.
Et après, on s'étonne que les Français ne consomment pas !!!!