mercredi, mai 18, 2005

Bon, et Marseille, alors ?


Et bien, contrairement à la horde de bobos qui soi-disant se presse dans la ville depuis l’arrivée du TGV Méditerranée, je n’ai pas été emballée par la ville. La nature est superbe, le port au milieu de la ville féerique mais je ne me suis pas trouvée d’affinité avec cette ville, trop grande, trop étalée pour m’y sentir chez moi. Contrairement à Montpellier que j’adore, Marseille m’a paru démesurée.
Il y a des endroits pourtant envoûtants comme le quartier arabe, on se croirait dans une ville d’Orient avec des petites rues, des échoppes dignes des souks du Maghreb. J’ai vu du savon noir coulant dans une bassine que l’on vendait à la louche, des plats de toutes les origines, des épices dans des grandes bassines, des kilos de semoule, de farine posés dans des grands sacs de jute à même le sol. Et le dimanche matin, une foule se presse autour de ces boutiques. J’ai acheté des loukoums, du savon de Tunisie, des épices et de la semoule. C’était magique.
J’ai vu Marseille, et j’en suis ravie mais je ne pense pas avoir envie d’y retourner comme j’aime revenir encore et encore dans certaines villes d’Espagne qui me touchent davantage. Mais que le week-end fut bon. Après avoir expédié les garçons visiter le " château d’If " en prétextant un pseudo mal de mer (totalement feint évidemment), je me suis prélassée à la terrasse de l’OM café pour humer la ville et ses habitants, foule bigarrée et joyeuse qui se haranguent comme dans les films de Pagnol. Des clichés certes, mais pour de vrai.