lundi, mai 23, 2005

Y a des jours

où on se dit qu'on va se faire la pouffe de la piscine qui vous tamponne le ticket en entrant en prenant soin de regarder l'heure et qui invariablement quand vous ressortez, ne peut pas s'empêcher de dire "déjà?!". Et oui, déjà parce que c'est 6 heures vingt, que je suis mère de famille et que si je suis pas à la maison dans dix minutes pour allumer les fourneaux, la maison va se transfomer en une succursale de Apocalyse Now les jours de lancée de fusée. Alors oui, je reste que vingt minutes mais rapport au mal aux jambes que je me traine pendant deux jours, je me dis que c'est largement suffisant pour mon corps de "non sportive" qui s'assume.
Tout à l'heure, elle a carrément dépassé les bornes et j'ai bien cru que sa dernière seconde était arrivée. Tout de go, elle m'annonce : "la piscine ferme le 4 juin et n'ouvrira que découverte le 1er juillet, pour la piscine couverte c'est fini jusq'au 15 septembre". Et bien, un mois pour découvrir une piscine, je ne sais pas combien il y a de types qui pédalent pour actionner les verrins mais franchement ils sont en sous effectif, c'est certain. Donc, pour moi, les grands efforts de sportive que j'avais été prête à faire vont être annihilé par la seule décision administrative de découvrir la piscine, car vous ne pensez tout de même pas que je vais pousser le vice jusqu'à aller me tremper dans une eau à 25° les grands jours. Déjà qu'à 28° pour l'eau et à 35° de température ambiante, je trouve cela à la limite de l'inhumanité, alors dans d'autres conditions, non, non et non, je ne peux pas.
Mais alors, que vais-je faire de mes bourrelets sur les coins, bourrelets qui ont poussé une collègue de bureau ( à ce niveau-là de bêtise peut-on encore parler de collègue, le terme plus animal de compagnon d'écurie serait plus approprié), à me suggérer d'abondonner mes culottes pour les remplacer par des strings, parce que je cite dans le texte "on dirait que tu as deux fesses! ". Faut vraiment être une chic fille dans mon genre pour ne pas lui retourner deux tatanes, manière de lui prouver que je n'ai pas seulement deux fesses mais aussi des biceps. Alors, avec la fin des séances bi-hebdommadaires de piscine, c'est plus un string que je vais devoir mettre mais une selle pour poser ma culotte ... de cheval. Et après, on s'étonne.