jeudi, juin 23, 2005

Au creux de l'oreille

Le printemps s’annonce avec le chant du coucou et l’été avec celui du rossignol.
Epuisée -et bien oui, même une Wonder woman de mon genre, peut être fatiguée- hier soir, j’étais au lit à 21h30. Là, le récit vire au passionnant, comme quoi, il peut ne rien se passer dans la vie d’une femme.
Pourtant, il s’est passé quelque chose. Que les plus salaces qui se disent qu’ils vont enfin connaître la position préférée de Charlemagne et Clothilde, aillent voir ailleurs car je ne suis point femme à exhiber ma vie privée, ce blog en est d’ailleurs la preuve ! ! !
Couchée dans mon lit, le léger souffle de vent coulant lentement sur mon visage, je renonçais à brancher ma radio qui d’ordinaire me sert de berceuse, point de France Info en fond sonore. Il y avait mieux à entendre, le beau et mélodieux chant d’un rossignol qui a élu domicile dans le prunus en face de la fenêtre de ma chambre. Il chantait au moment où la nuit commençait à envelopper la campagne, il appelait sa belle, et c’était le premier soir où je le remarquais. Il l’appelait et je me suis prise à espérer qu’elle mette encore plusieurs jours à arriver car leur rencontre advenue, il en sera fini de ces mélodies, que j’aime tant. Elles me rappellent des souvenirs de soirées dans la maison forte de Souplassens, des premières soirées de découverte de celui qui est maintenant Charlemagne. C’était il y a dix ans, et grâce à un petit oiseau c’était juste hier, juste dans l’oreille.