Ma fête de village
Faut-il se faire à l’idée que les fêtes de village sont un temps révolu ? Je ne suis pas du genre à pleurer sur le passé, le ton nostalgique ne me va guère et pourtant il y a quelque chose de bon dans le confort du passé. On se retrouve entre amis, entre copains, c’est parfois l’occasion d’en revoir certains, quasiment la seule fois de l’année.
Et puis le temps est doux, pas d’horaires ou plutôt sont-ils flexibles à l’envi. On a envie d’oublier que le lendemain, le réveil sera dur. Et puis, on parle ou on reparle avec des amis qui se sont éloignés, et on se dit que l’on a encore des choses à se dire, à se confier, on a encore des émotions à partager, des expériences à échanger. Et on s’en revient heureux de soirées entre amis, entre copains, juste dans un café qui ressemble tant à notre enfance, qui nous fait tant penser à ces dimanches matin où j’allais avec ma grand mère à l’épicerie, en espérant toujours que la dame penserait à descendre de l’étagère un peu haute en entrant à gauche, la boite de bonbons de toutes les couleurs et en glisserait quelques-uns dans une pochette en papier blanc avec écrit Haribo dessus. Ce café, c’est cela, c’est toute une partie de l’enfance qui revient souvent, non pas comme des " haut le cœur " mais comme autant de confiseries qui forgent une personnalité et qui donnent envie de confier aux autres de la gentillesse et de l’écoute. Une partie d’enfance qui veut revenir à chaque fois que le tumulte de la vie en société se fait trop présent.
Il paraît que ce café, on veut le fermer, mais les souvenirs, les odeurs, les rires des amis, le sourire de ma grand-mère, les apéritifs d’après concours de pêche avec mon père, des lundis où il n’y avait pas école parce que c’était la " journée du maire ", tout cela on ne me le fermera pas. Parce que c’est mon enfance, mon adolescence et tout simplement ma vie à moi et à tous les autres, qui font mon " chez moi ".
Et puis le temps est doux, pas d’horaires ou plutôt sont-ils flexibles à l’envi. On a envie d’oublier que le lendemain, le réveil sera dur. Et puis, on parle ou on reparle avec des amis qui se sont éloignés, et on se dit que l’on a encore des choses à se dire, à se confier, on a encore des émotions à partager, des expériences à échanger. Et on s’en revient heureux de soirées entre amis, entre copains, juste dans un café qui ressemble tant à notre enfance, qui nous fait tant penser à ces dimanches matin où j’allais avec ma grand mère à l’épicerie, en espérant toujours que la dame penserait à descendre de l’étagère un peu haute en entrant à gauche, la boite de bonbons de toutes les couleurs et en glisserait quelques-uns dans une pochette en papier blanc avec écrit Haribo dessus. Ce café, c’est cela, c’est toute une partie de l’enfance qui revient souvent, non pas comme des " haut le cœur " mais comme autant de confiseries qui forgent une personnalité et qui donnent envie de confier aux autres de la gentillesse et de l’écoute. Une partie d’enfance qui veut revenir à chaque fois que le tumulte de la vie en société se fait trop présent.
Il paraît que ce café, on veut le fermer, mais les souvenirs, les odeurs, les rires des amis, le sourire de ma grand-mère, les apéritifs d’après concours de pêche avec mon père, des lundis où il n’y avait pas école parce que c’était la " journée du maire ", tout cela on ne me le fermera pas. Parce que c’est mon enfance, mon adolescence et tout simplement ma vie à moi et à tous les autres, qui font mon " chez moi ".
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