mercredi, septembre 28, 2005

Avis de gros temps

Et bien oui, ça arrive à tout le monde même à wonder woman, j’ai une baisse de forme. Faut dire que je cumule les instants désagréables :
  1. nous sommes en plein déménagement au boulot, on quitte le siège de la Firme pour des annexes. Pendant une semaine, j’ai sommé la Saucisse de faire les ¾ des paquets, en lui vendant que les efforts physiques c’était bon pour ce qu’il a. Et puis, pendant qu’il sue sang et eau, il ne peut ni pleurer ni se plaindre. Un bon coup donc. Pourtant, il a bien fallu que je m’y mette à mon tour et c’est le cas depuis hier. Je déterre des vieux trucs oubliés, un texte d’une pièce de théâtre d’il y a plusieurs années, des projets de concours que je n’ai jamais passés et je ne sais même pas à qui en vouloir, peut-être à ma flemme ou à ma peur de les louper. J’ai rangé ma grande affiche de Casimir et ça c’est vraiment un signe que je pars. Je quitte le siège, le café avec Charlemagne le matin, la pause déjeuner avec le même Charlemagne, mon petit cocon… pour aller dans un truc où je vais certes avoir enfin un bureau pour moi toute seule (exit la Saucisse) mais où je vais aussi me coltiner la mouette à moins de 5 mètres du matin au soir. Et cela on ne peut pas dire que ça me fasse exulter de joie. Remarquez, cette idiote depuis qu’elle sait que je veux partir, n’a jamais été aussi sympa, pire, elle me refile de nouvelles responsabilités, je deviens quasi omnipotente, on rêve, il était tant qu’elle s’aperçoive que je pouvais être utile. Pfeuuu.
  2. Poulet est encore enrhumé et je me dis que ça va durer tout l’hiver et la culpabilité de la mère remonte, avec tout ce qu’elle implique.
  3. Le gîte, l’électricien qui était d’accord pour le chantier depuis 1 an ne veut plus le faire car il a d’autres projets. Merci la plus grande entreprise de France, c’est vraiment à désespérer.
  4. La pris de conscience aiguë que ce nouveau boulot que je veux ABSOLUMENT et bien c’est pas sûr que je l’ai. En fait, je pense que j’ai eu un moment d’absence dans le genre " le monde est à mes pieds ", je me voyais déjà sur le poste, sans formalité. Et ce week-end, j’ai pris conscience qu’il devait bien y avoir mieux que moi et je flippe. Il peut m’échapper. Plus dure sera la chute.
  5. J’ai le cheveu sec, la peau pleine d’aspérités immondes et les vacances ne sont pas avant des lustres.

Quand je le disais, mauvais temps, la Clothilde, mauvais temps …

1 Comments:

Blogger Jean said...

Après la pluie ...le soleil... ..soleil...soleil ...

9:19 AM  

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