mercredi, septembre 07, 2005

Deux minutes de sérieux

Dans le magazine " Psychologies ", oh combien intéressant tant vous vous dites que la chute de pizza est somme toute très normale puisque 1) écrite dans le journal 2) finalement partagée par un tiers de la population nationale voire mondiale. Mais revenons à mon propos. Je lis la définition des différents types d’amis qui existent et là, je cherche qui peut bien rentrer dans les cases.
  • l’ami symbiotique : celui qui rompt ma solitude, c’est mon double et mon miroir. Mince, j’ai dû louper une étape parce que cet ami-là, je l’ai épousé ! En effet, je reconnais bien là mon Charlemagne. C’est mon double aussi excentrique que moi, aussi exigeant (enfin peut être un peu plus, car à part France Culture point de salut : personnellement je me laisse aller à écouter des horreurs genre cette radio dépravée qu’est France Inter). Une culture commune de l’originalité, enfin bref, on se ressemble et on s’assemble, tout est normal.
  • L’ami confident. Inutile de citer le nom, il se reconnaîtra, celui qui est là, tout le temps, parfois je pense même qu’il a imaginé me planter en rase campagne avec mes problèmes et mes errements. Je me demande si j’ai des secrets pour lui. Il écope les affres de son amie. Mais que ferais-je sans lui ?
  • L’ami tradition : celui avec lequel on peut ressasser ses souvenirs, redevenir un peu l’enfant que l’on a été. Tout irait bien s’il ne se moquait pas de moi sur l’autoroute ! C’est aussi celui qui m'excuse même quand je dépasse les bornes, c’est l’ami du samedi soir, celui sans qui rien ne serait pareil, l’ami de longtemps, et certainement de toujours.
  • L’ami compensation, celui qui me donne ce qui me manque. Là, j’ai beau chercher, je ne trouve pas. Non qui ne me manque rien mais en fait, c’est un peu l’apport de chacun, un mélange d’un peu tous les amis. Si vous voulez le détail, laisser un mail pour une consultation personnalisée !
  • L’ami ouverture qui m’ouvre sur le monde. C’est la grenouille du bout du monde, celle qui apporte toujours une autre vision du monde, un état d’esprit pimpant et bouleversant.

Là, d’un coup, je m’aperçois que je viens de me mettre à dos tous ceux qui ne sont pas cités. Non car évidement et sans naïveté : chacun est indispensable.