La peste
Après un week-end bien agréable, à chercher un château à visiter au gré des journées du patrimoine, à faire des biscottis (un ravissement) et de la compote de coings. Oui, je vire dans le cliché automnal mais voilà c’est bel et bien ma saison préférée et ce n’est pas Téchinée qui me contredira. Les couleurs sont superbes, les odeurs exaltantes et le rythme alangui. Le contraste avec l’été est intéressant.
Ce matin, heureusement que le chat a eu la bonne idée de pousser la porte de ma chambre à 7h24, car à cette heure-là, d’ordinaire je suis déjà dans ma voiture en route pour de nouvelles aventures. Donc, inutile de préciser mon humeur de cheval au réveil, ma course contre la montre pour arriver avec 5 minutes de retard. J’ai cependant été accueilli par un âne qui me sert de collègue (quand il n’est pas en congé maladie pour flemmingite aiguë) par un très élégant " quelle tignasse ce matin ". J’ai alors hésité entre le coup de tête et le coup de pied mais grand seigneur, je lui ai lâché un bien dédaigneux " c’est naturel, ça te pose un problème ? ". Je pense qu’il a eu un bref résumé de mon humeur et depuis, je ne sais pas pourquoi mais il passe à 10 mètres de mon bureau. Faut croire qu’il comprend vite.
Pourtant le pire était à venir. La collègue qui rentre de vacances et qui ne peut s’empêcher de dire des banalités du genre " mais que ça fait drôle, mais que ça fait du bien 3 semaines ". Oui c’est exactement le temps qui s’est écoulé depuis que je suis rentrée, alors ta g.
La dinde 2 , il y avait déjà une dinde, donc bien logiquement il fallut l’affubler du numéro 2, et ce petit nom lui va comme un gant eu égard à sa bêtise qui fait penser que sa cervelle est aussi peu développée que celle de ces charmants volatiles. N’est-ce pas elle qui est un jour allé annoncer à la Mouette qu’elle… arrêtait la pilule, car " il faut bien qu’elle sache que je vais partir en congé maternité ". Donc, jugez que son surnom n’est point volé et que la féministe que je suis a bien du mal à faire émerger ses thèses dans cet océan de servilité.
Evidement, tout individu rentrant de vacances (sauf moi) se sent obligé de les raconter, et encore a-t-on une chance d'échapper aux photos avec Arthur sur la plage. Personnellement, je fuis la chose comme la Peste. Mais, cela m’est tombé sur le coin du nez en moins de deux secondes. " Oulala, je viens de voir Régine pour lui raconter ce qui nous est arrivé et vraiment, elle n’en revenait pas ". Tout individu, étant aussi un être social se sent obligé par politesse de dire " et qu’est ce qui t’est arrivé ? ", tout en pensant, mais je m’en fiche comme de ma dernière culotte. On a alors droit " au guide qui a fini en prison, on n’a même pas mangé mais comme dit mon mari qui dort dîne (il doit être gratiné celui –là aussi) ". La totale en long, en large et en travers. Et le pompon, pour info, elle était au Sénégal : " et bien, je vais en envoyé des colis là bas, car on ne peut pas dire qu’ils aient faim, mais tu verrais les enfants, il y a en a partout et ils n’ont rien pour jouer, ils font avec deux fois rien : des vieux pneus, des bouteilles que laissent les touristes, c’est l’horreur ".
Et oui, mes bonnes gens, grâce à elle, la société de consommation va enfin envahir ce beau continent.
Ce matin, heureusement que le chat a eu la bonne idée de pousser la porte de ma chambre à 7h24, car à cette heure-là, d’ordinaire je suis déjà dans ma voiture en route pour de nouvelles aventures. Donc, inutile de préciser mon humeur de cheval au réveil, ma course contre la montre pour arriver avec 5 minutes de retard. J’ai cependant été accueilli par un âne qui me sert de collègue (quand il n’est pas en congé maladie pour flemmingite aiguë) par un très élégant " quelle tignasse ce matin ". J’ai alors hésité entre le coup de tête et le coup de pied mais grand seigneur, je lui ai lâché un bien dédaigneux " c’est naturel, ça te pose un problème ? ". Je pense qu’il a eu un bref résumé de mon humeur et depuis, je ne sais pas pourquoi mais il passe à 10 mètres de mon bureau. Faut croire qu’il comprend vite.
Pourtant le pire était à venir. La collègue qui rentre de vacances et qui ne peut s’empêcher de dire des banalités du genre " mais que ça fait drôle, mais que ça fait du bien 3 semaines ". Oui c’est exactement le temps qui s’est écoulé depuis que je suis rentrée, alors ta g.
La dinde 2 , il y avait déjà une dinde, donc bien logiquement il fallut l’affubler du numéro 2, et ce petit nom lui va comme un gant eu égard à sa bêtise qui fait penser que sa cervelle est aussi peu développée que celle de ces charmants volatiles. N’est-ce pas elle qui est un jour allé annoncer à la Mouette qu’elle… arrêtait la pilule, car " il faut bien qu’elle sache que je vais partir en congé maternité ". Donc, jugez que son surnom n’est point volé et que la féministe que je suis a bien du mal à faire émerger ses thèses dans cet océan de servilité.
Evidement, tout individu rentrant de vacances (sauf moi) se sent obligé de les raconter, et encore a-t-on une chance d'échapper aux photos avec Arthur sur la plage. Personnellement, je fuis la chose comme la Peste. Mais, cela m’est tombé sur le coin du nez en moins de deux secondes. " Oulala, je viens de voir Régine pour lui raconter ce qui nous est arrivé et vraiment, elle n’en revenait pas ". Tout individu, étant aussi un être social se sent obligé par politesse de dire " et qu’est ce qui t’est arrivé ? ", tout en pensant, mais je m’en fiche comme de ma dernière culotte. On a alors droit " au guide qui a fini en prison, on n’a même pas mangé mais comme dit mon mari qui dort dîne (il doit être gratiné celui –là aussi) ". La totale en long, en large et en travers. Et le pompon, pour info, elle était au Sénégal : " et bien, je vais en envoyé des colis là bas, car on ne peut pas dire qu’ils aient faim, mais tu verrais les enfants, il y a en a partout et ils n’ont rien pour jouer, ils font avec deux fois rien : des vieux pneus, des bouteilles que laissent les touristes, c’est l’horreur ".
Et oui, mes bonnes gens, grâce à elle, la société de consommation va enfin envahir ce beau continent.
2 Comments:
Je suis sidéré par la dernière remarque de - "dinde 2 " :ils n'ont rien pour jouer ,ils font avec deux fois rien !!!
Quand j'étais enfant (au siecle dernier ) que nous étions fiers de fabriquer ,de jouer ,de montrer aux copains les jouets que nous avions fabriqués !!
Je me souviens également de l'envie que je ressentais devant l'avion en bois avec une hélice fabriquée avec une boite de sardines découpée ,qu'avait construit un garçon de la classe !!
Aujourd'hui ,les enfants sont privés de ces plaisirs ,de l'orgueil d'être autonome .
Les petits Sénégalais ont encore cette chance . Mais ...qui , en 2005 ,en France ,peut comprendre cela ?
Merci pour ton aide ,c'est parfait ,tout me plait . Un dimanche où tu seras disponible ,pourras tu me montrer comment tu as fait ?
Dur dur les lundis matins.....
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