Tout ça pour cela
Première évidence : Deux Tranxène, trois spasfon, une nuit blanche, pas de souper hier et trois heures aux toilettes pour 3 minutes d’entretien, je me dis que mon rapport aux choses est quelque peu disproportionné.
Deuxième évidence : il est de tendance autiste. Là, pour le quidam, ce que je viens d’écrire peut paraître simplement une prise de conscience de la dérive de l’élu local devant la masse de responsabilités qui l’accable. Mais pour qui me connaît mieux, cette phrase a une portée psychanalytique énorme : en trois mots, je viens tout bonnement de tuer le père professionnel que Big Boss représentait jusqu’alors. Et ça s’est plutôt un signe que ma pizza dégouline de moins en moins.
Bon, je résume l’entrevue.
" Tu as un problème ? ". Là, je me dis qu’il faut éviter le ton larmoyant et le pathos genre " oui, je hais la saucisse, la mouette est une nullasse et je veux me barrer ". Non, je suis une grande fille et j’assume mes choix et non ceux dictés par un entourage outrageusement pénible.
Donc, je réponds avec un gros sourire qui ne devait pas manquer de dévoiler des traces de rouge à lèvres sur les dents (c’est ce que je me suis dit en ravalant d’un coup ma dentition sous mes babines) : " mais, je n’ai aucun problème, Président (oui, ça s’est le côté cire-pompes qu’il adore), je voulais juste vous parler d’un projet professionnel."
YESSSSSSSSSS, je suis géniale, j’ai sorti ma phrase, sans bafouiller. Le plus gros est fait. J’ajoute " j’ai vu un poste à la DRH qui m’intéresse et je voudrais votre avis ". Je l’ai bien dit, je lui ai pas demandé de me faire passer devant, de me pistonner en gros. Et bien, il faut croire que l’on ne parle pas la même langue parce qu’il m’a alors dit " Oui, alors, pour un poste, je n’interviens pas, on me soumet une liste et je donne mon avis en fonction des propositions de celui qui recrute, par contre, je ne suis pas contre la mobilité des agents. ". Je saute sur la fin de phrase et insiste fortement sur la raison de ma démarche " avoir votre aval pour pouvoir changer de poste ". Oui parce que moi, Monsieur, je suis du genre loyale, c'est à dire que je ne fais pas d'enfant dans le dos, je dis ce que je vais faire, par intégrité, par politesse, oui, vous savez ces vieilles valeurs bien surannées. Parce que j'aurais pu me barrer chez les Cathares sans autre forme de procès. Mais, non !
" Tu as un problème ? ". Là, je me dis qu’il faut éviter le ton larmoyant et le pathos genre " oui, je hais la saucisse, la mouette est une nullasse et je veux me barrer ". Non, je suis une grande fille et j’assume mes choix et non ceux dictés par un entourage outrageusement pénible.
Donc, je réponds avec un gros sourire qui ne devait pas manquer de dévoiler des traces de rouge à lèvres sur les dents (c’est ce que je me suis dit en ravalant d’un coup ma dentition sous mes babines) : " mais, je n’ai aucun problème, Président (oui, ça s’est le côté cire-pompes qu’il adore), je voulais juste vous parler d’un projet professionnel."
YESSSSSSSSSS, je suis géniale, j’ai sorti ma phrase, sans bafouiller. Le plus gros est fait. J’ajoute " j’ai vu un poste à la DRH qui m’intéresse et je voudrais votre avis ". Je l’ai bien dit, je lui ai pas demandé de me faire passer devant, de me pistonner en gros. Et bien, il faut croire que l’on ne parle pas la même langue parce qu’il m’a alors dit " Oui, alors, pour un poste, je n’interviens pas, on me soumet une liste et je donne mon avis en fonction des propositions de celui qui recrute, par contre, je ne suis pas contre la mobilité des agents. ". Je saute sur la fin de phrase et insiste fortement sur la raison de ma démarche " avoir votre aval pour pouvoir changer de poste ". Oui parce que moi, Monsieur, je suis du genre loyale, c'est à dire que je ne fais pas d'enfant dans le dos, je dis ce que je vais faire, par intégrité, par politesse, oui, vous savez ces vieilles valeurs bien surannées. Parce que j'aurais pu me barrer chez les Cathares sans autre forme de procès. Mais, non !
Et voilà qu’il revient sur les règles du marché du travail et patati et patata. Là, d’un coup la figure tutélaire du chef s’efface pour laisser la place à l’autiste, au rabâcheur des mauvaises idées, bien humiliantes. Pas vaincue, j’ai quand même insisté lourdement sur mes attentes et non sur ce qu’il croyait avoir compris. C’est d’un humiliant de se faire prendre pour une planquée ! !
Il ripe alors sur " et le bébé qui te le garde ? ". Euh, le bébé, il a 3 ans et il va à l’école. Et vous, votre Alsheimer, ça va mieux ?
Bon, globalement, ne crachons pas dans la soupe fut-elle rance, j’ai ce que je voulais : je peux postuler. Et il a ajouté dans le couloir " prépare bien ton entretien ". Et ben voyons, prends moi pour une débutante aussi.
12h03. Le cœur léger, je suis LIBEREE.
Il ripe alors sur " et le bébé qui te le garde ? ". Euh, le bébé, il a 3 ans et il va à l’école. Et vous, votre Alsheimer, ça va mieux ?
Bon, globalement, ne crachons pas dans la soupe fut-elle rance, j’ai ce que je voulais : je peux postuler. Et il a ajouté dans le couloir " prépare bien ton entretien ". Et ben voyons, prends moi pour une débutante aussi.
12h03. Le cœur léger, je suis LIBEREE.
5 Comments:
un seul mot BRAVO
Claudine brodeuse devant l'éternel
BRA-VO!!!
j'ai entendu dire que'aujourd'hui à 8h30 Big Boss avait une réunion avec les syndics concernant un licenciement et qu'il était trèèès énervé donc finalement tu t'en ai bien sorti.
De plus,concernat ton nouvel avis sur Big Boss tu parles à une convaincue
La jeune mère de famille
Merci à toutes pour votre soutien.
Ils lisent pas les blogs à Toulouse ???
signé une anonyme un peu parano ;)
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