Walk on the street
Il y a des révélations qui n’en sont plus : je suis une midinette. Oui, j’ai trente ans et des brouettes, de plus en plus lourdes d’ailleurs les brouettes et pourtant, je regarde encore Pretty Woman. On ne se refait pas ma bonne dame et puis même pas honte. Je le connais par cœur, enfin presque parce qu’il faudra que je le revoie une autre fois car, quand ce couillon de Edouard lui balance une vacherie, il parle si doucement que je n’ai pas pu capter la substantifique moelle de son ire. Flûte alors.
Je suis super désolée de casser le mythe de la fille un tant soit peu réfléchie mais non, je me plais à regarder des niaiseries, et puis pas qu’un peu puisque je pousse le luxe jusqu’à chialer à la fin.
D’abord, que celui qui n’a jamais fauté me jette la première pierre. C’est évident que ce genre de film est un attrape nigaude de mon genre, mais faut-il s’en étonner ? Hier, j’ai glorieusement passé mon après midi à me venger d’une demi-tonne de repassage, genre des tas de linge disséminés dans toute la maison. A un moment, je me suis dite qu’un petit autodafé vestimentaire serait mon seul salut. J’ai réussi à escroquer à la société familiale, 10 malheureuses minutes coincées entre la préparation du repas et la promenade de l’aspirateur pour faire le nécessaire dans ma salle de bain, en vue de prendre à peine un aspect présentable.
Et à côté de cette vie de rêve, on voit un vilain petit canard (blond au départ d’ailleurs, vous voyez l’allégorie, si j’étais blonde, je ne suis pas sure que j’adorerais le raccourci : mais je ne suis pas blonde !), prostituée de son état devenir une sublime nymphe rousse adulée de tous. Et bien, personnellement, je regarde en me disant qu’il en restera toujours quelque chose.
De toutes manières, c’est de la faute de ma mère et de toutes les mères de la terre qui n’arrêtent pas de dire à leurs filles que le prince charmant ne va pas tarder. Mais quelle connerie, cette histoire. Les PCH, ça n’existe pas. C’est évident, c’est de la foutaise. Depuis quand un mec vous file sa carte bleue pour aller claquer du blé, oui, les premiers jours tout au plus les premières semaines, genre pour être certain de vous tenir dans ses filets, et après basta. Au mieux, vous suggère-t-il d’aller aux soldes, au pire, black-out sur l’american express. Et quid quand c'est la femelle qui a la carte bleue, elle a tellement de culpabilité en tête qu'elle ne dépense pas un copeck en égoiste. Pour la beauté, c’est pareil, au début vous êtes la plus sublime du monde de la terre, après, vous lâche-t-il à peine un excédé " mais non, t’as pas de grosses fesses, mais oui, les cuisses ça va ! ". Et ça t’écorcherait de le dire comme avant dans le creux de l’oreille. On en reviendrait presque aux décolletés plongeants qui le mettaient en pelote pour voir s’il réagit encore !
Ben oui, mais Pretty woman, c’est un conte de fée et les fées ça n’existe pas. Pour preuve, depuis deux jours, la Bestiole m’a trouvé un super diminutif " madame qui ", hier on a eu " qui crie tout le temps, qui fait toujours la tête, qui râle ". Et Madame qui a des vacances, elle existe celle-là ? Dans tes rêves !
Je suis super désolée de casser le mythe de la fille un tant soit peu réfléchie mais non, je me plais à regarder des niaiseries, et puis pas qu’un peu puisque je pousse le luxe jusqu’à chialer à la fin.
D’abord, que celui qui n’a jamais fauté me jette la première pierre. C’est évident que ce genre de film est un attrape nigaude de mon genre, mais faut-il s’en étonner ? Hier, j’ai glorieusement passé mon après midi à me venger d’une demi-tonne de repassage, genre des tas de linge disséminés dans toute la maison. A un moment, je me suis dite qu’un petit autodafé vestimentaire serait mon seul salut. J’ai réussi à escroquer à la société familiale, 10 malheureuses minutes coincées entre la préparation du repas et la promenade de l’aspirateur pour faire le nécessaire dans ma salle de bain, en vue de prendre à peine un aspect présentable.
Et à côté de cette vie de rêve, on voit un vilain petit canard (blond au départ d’ailleurs, vous voyez l’allégorie, si j’étais blonde, je ne suis pas sure que j’adorerais le raccourci : mais je ne suis pas blonde !), prostituée de son état devenir une sublime nymphe rousse adulée de tous. Et bien, personnellement, je regarde en me disant qu’il en restera toujours quelque chose.
De toutes manières, c’est de la faute de ma mère et de toutes les mères de la terre qui n’arrêtent pas de dire à leurs filles que le prince charmant ne va pas tarder. Mais quelle connerie, cette histoire. Les PCH, ça n’existe pas. C’est évident, c’est de la foutaise. Depuis quand un mec vous file sa carte bleue pour aller claquer du blé, oui, les premiers jours tout au plus les premières semaines, genre pour être certain de vous tenir dans ses filets, et après basta. Au mieux, vous suggère-t-il d’aller aux soldes, au pire, black-out sur l’american express. Et quid quand c'est la femelle qui a la carte bleue, elle a tellement de culpabilité en tête qu'elle ne dépense pas un copeck en égoiste. Pour la beauté, c’est pareil, au début vous êtes la plus sublime du monde de la terre, après, vous lâche-t-il à peine un excédé " mais non, t’as pas de grosses fesses, mais oui, les cuisses ça va ! ". Et ça t’écorcherait de le dire comme avant dans le creux de l’oreille. On en reviendrait presque aux décolletés plongeants qui le mettaient en pelote pour voir s’il réagit encore !
Ben oui, mais Pretty woman, c’est un conte de fée et les fées ça n’existe pas. Pour preuve, depuis deux jours, la Bestiole m’a trouvé un super diminutif " madame qui ", hier on a eu " qui crie tout le temps, qui fait toujours la tête, qui râle ". Et Madame qui a des vacances, elle existe celle-là ? Dans tes rêves !
4 Comments:
gros bisous à toi, Madame qu'on aime bien, reste midinette!
Ok, d'accord... je te jette un kleenex (il doit en rester un ou deux au fond de la boite). J'ai fait tout pareil hier, après le tas de repassage et une relation trop fusionnelle avec l'aspirateur. Et je recommencerais.
moi aussi j'adore pretty woman... et j'ai beau l'avoir vu d'innombrables fois, ça ne m'empeche pas de verser ma petite larme à la fin...
et ça ne m'empeche pas non plus de le voir et revoir...
Moi je suis sérieuse ! Rien à la TV ce soir-là, j'en profite pour regarder une vidéo du stock enregistré ; le dernier épisode des Rois maudits !!! Oui je sais je suis à labours ! Mais bon ils sont morts déjà depuis pas mal de temps, cela peut encore attendre. Et puis le film a démarré pendant que je rembobinais et j'ai arrêté le rembobinage en cours par ce que cela faisait trop de bruit pour les dialogues de Pretty Woman... ;-)
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