vendredi, juillet 07, 2006

Pariiiiiiis

Munie de ma feuille de route, made in Sissou matinée de Fred, j'ai passé une après-midi de rêve dans Paris. Débutée par la sortie de métro des Abbesses, personne n'avait pensé de me dire qu'il ne fallait pas prendre les escaliers ! Je suis donc parvenue à moitié montée au bord de la crise d'apoplexie, le poisson rouge portait bien son nom avec la bouche ouverte et la paumette écarlate, à la recherche d'oxygène. Non sans mal, nous sommes parvenus à la surface vivants mais amoindris dans nos capacités physiques et il faut bien l'avouer, morales.
Nous avons alors décidé de faire deux équipes, tant j'imaginais aisément le calvaire de ce pauvre petit chose dans les dédales des marchands de tissus. Pendant qu'il visitait le Sacré Coeur et aidait des japonaises à se prendre en photos, je débutais ma visite du marché Saint-Pierre. Comme une enfant à la foire du trône, je ne savais pas par où commencer. Heureusement, Sissou m'avait aiguillé sur les inévitables : Moline, je n'ai pas résisté, c'est tellement magnifique, des tissus que Toulouse ne verra jamais. Oui, on a beau ne pas faire de complexe d'infériorité, il faut bien avouer que Paris reste Paris avec ses pièces uniques, et le tissu ne fait pas exception. Je suis ensuite allée chez Dreyfus, j'ai alors regretté le gros sac dans lequel j'avais glissé mes affaires de la veille. Je ne pouvais donc acheter que quelques coupons. Je ne sais pas pourquoi mais une envie de douceurs certainement (sic), m'a fait pencher pour des roses, des vichys, des pois et des fleurs. Il y avait toutes une série de fleurs chez Moline, le choix a été difficile. J'étais comme grisée au vrai sens du terme. J'en ai vite oublié mon calvaire aérien (des orages à l'allée) pour me dire que Paris me reverrait vite.
Après le repas, pris à Montmartre, nous nous sommes arrêtés aux Halles. Pendant que le Poisson rouge se mettait sur la paille, je suis passée à la Droguerie, un mythe, ben non, la même que celle de Toulouse, avec des vendeuses semble-t-il à peine plus aimables. Puis, je suis tombée sur Mokuba, un autre mythe de "loisirs créatrice", j'ai acheté des rubans. Pour quoi en faire ? On verra bien. Peut-être juste pour avoir la pochette ! Noooon, c'est pas mon genre. Ben si un peu quand même ! En face, j'ai regardé toute une boutique de matériels de cuisine pro. Franchement, on dira ce qu'on dira mais Paris reste Paris ... un rêve de provinciale !

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je suis née à Montmartre et dire qu'à l'époque les tissus tout ça ne m'interessaient pas. Quand ma mère m'y trainait je faisais la tête toute l'après midi...
Sinon les vendeuses de la droguerie à Nantes sont, elles, charmantes... ;-)

9:02 AM  
Anonymous Anonyme said...

hahhaha! je me suis aussi fait les escaliers des abesses....en bonne petite provenciale!!!!
d'y avoir été il n'y a pas si longtemps, j'ai eu l'impression d'avoir fait les magasins avec toi hier...sauf que j'ai rien ramené!
C'est vrai que Paris ça a quand même un goût particulier ;)surtout quand il fait beau!

11:32 AM  

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