lundi, juillet 31, 2006

Réponse à l'appel au jeu de Silo

Si l’eau avait été plus fraîche hier soir, nous n’aurions pas eu à faire trois petits tours et puis s’en va. Pourtant, seule, la maman des poissons était bien tranquille au fond de sa piscine pendant que nous sirotions une menthe à l’eau en regardant, telle une méduse, la Fred qui se la coulait douce. Bien- sûr, nous comptions les heures, qui nous séparaient de la grande montée là haut sur la colline. Il ne manquait plus que cela, partir pour ne plus revenir.
Au détour d’un sentier, nous aurions pu trouver nos 4 rats ramassant des prunes pour apporter cette offrande à Arlette, la reine des tartelettes.
Et puis, de guerre lasse, nous serions retournés voir des jolies choses, que savait si bien faire notre loulou dont nous étions tous addict. Et pourtant, il nous fallait maintenant retourner at home, pour ne pas rater le deuxième épisode de " Dis bonjour à la dame ". Je ne sais pas ce que vous en pensez mais vraiment, c’est pas gagné.
Edit de 23h14. Et à part ça, elles ont aussi initié et participé au jeu : silo et Eivlys

Border line

Je veux des vacances, c'est pour bientôt, la fin de la semaine. Vivement. Depuis 10 jours, je partage ma vie avec un minervé. Et oui, Charlemagne, envoyé baladé en voiture par une tanche de bonne femme qui ne savait pas que lorsque le feu est rouge, cela signifie qu'il faut s'arrêter est désormais doté d'une minerve. Evidemment, il va sansdire qu'avec 40° à l'ombre, l'attribut propre à l'homme girafe n'est pas des plus seyant. Donc, si je me résume, l'hiver c'est grippe, pneumonie, gastroentérite à répétition, l'été dernier ce fut brûlures des pieds à base de chaux, donc bandages, couinages et cie. Et voilà que cette année, c'est le cou, entorse aux cervicales. Ce qui fait qu'en bon homme souffrant, il n'y a que lui qui sait la douleur profonde, qui connait les maux du cou et de l'esprit.
Donc, dans quelques jours les vacances, j'ai prévu :
- peindre une chaise en gris
- refaire la pièce autrement appelée lieu d'aisance
- ranger les armoires en donnant le dernier tas qui reste. Il y a eu le tas "je mets plus, je donne", le tas, "je donnerais si j'ai pas mis dans 6 mois", c'est de celui-ci dont je vais m'occuper.
- réfléchir vraiment à ce que je pourrais faire avec les tissus Kaffe machin, le plaid me tente toujours mais n'est-ce pas un travail d'hercule de plus
- encadrer des broderies en attente
- faire un pense bête
- faire la grasse matinée
- marcher au moins 2 km tous les jours pour perdre la fesse molle, désespéremment molle
Bon, d'ici jeudi, la liste peut encore s'allonger. Si vous avez des idées ...

vendredi, juillet 28, 2006

La Mouette dans ses oeuvres

L’annonce faite à la Firme (il me reste encore à voir Big Boss, le parcours du combattant n'est pas fini), je pensais avoir une paix relative à gérer les affaires courantes et à organiser ma " succession " en attendant mon départ pour d’autres cieux.
Tout d’abord, j’ai dû faire face à une dure réalité intrinsèque à ma modeste personne. Décider du jour au lendemain est contraire à mes principes de grande indécise : entre les résultats et le renvoi du dossier d’inscription définitive, ils m’ont donné 6 jours. C’est court six jours pour imaginer ne plus faire souffrir la Saucisse, ne plus voir les yeux de merlan frit de la Mouette, ne plus rien savoir sur les accouchements façon service militaire des Dindes… C’est court et long à la fois, des nuits sans dormir, des revirements de situation, des prétextes cherchés ici ou là pour capituler. Et puis, il faut prendre une décision, merci Charlemagne pour ta clairvoyance, et surtout pour m’avoir dit et redit que définitivement dans la famille, on a choisi qui aurait une vie professionnelle épanouie. Monsieur qui pouponne et aime le faire, et madame passe les échelons. J’admire mon homme pour son abnégation et pour sa capacité à me faire croire en moi. Et franchement, c’est un peu le tonneau des Danaïdes, cette histoire !
Revenons à mon volatile. Le jour passé de la première annonce, elle m’a convoqué à nouveau dans son bureau, enfin désormais elle ne me hurle pas de venir mais elle m’invite quand j’aurais le temps à passer la voir.
Tout d’abord, une première fois pour me demander de le dire aux collègues, c’est fait mon capitaine, d’ailleurs si vous aviez deux valium pour Popol, il a du mal à récupérer, quand à Outlook, il a oublié de fermer la bouche, il faudrait prévoir un truc. Pour ce qui est de Staline (le communiste décati), il ne comprend toujours pas comment on peut faire une croix sur tous nos avantages financiers, il s’interroge. Ben faut pas s’étonner qu’à 55 ans, il serve encore de paillasson à la Mouette, un paillasson riche est toujours un paillasson.
Donc, conviée dans son bureau, elle me fait asseoir, et me demande de lui détailler par le menu, tout, les questions, les épreuves, la composition du jury, j’y aurais presque donné l’adresse du blog pour un rapide résumé. A ce moment-là, je suis rentrée dans la dixième dimension, même dans mes rêves sadiques les plus pervers, je n’aurais imaginé pareille réaction de sa part. Je vous passe les compliments, je suis à la limite de la phlébite. J’ai défailli quand elle a dit " il faut que je te dise quelque chose … je trouve que ce que tu fais est très courageux ". Heu, attendez je ne pars pas alphabétiser des martiens non plus. " Parce que tu vois, moi, je n’ai pas eu le courage de le faire à ton âge et aujourd’hui, je suis prise au piège ici. J’ai eu des propositions et je n’ai pas su partir, c’est vraiment très, très bien ce que tu fais ". Franchement, ça n’aurait pas été elle, j’aurais pu avoir la larme à l’œil. Elle a quand même ajouté " et en plus, j’en prends un petit pourcentage de ton succès, puisque tu travailles avec moi ". Allez à mon bon cœur ma bonne dame, je l’ai toujours dit : j’ai un bon fond !

mardi, juillet 25, 2006

Pour dans 8 jours


Mon devoir de vacances... de l'Atelier des fées brodeuses. Il me faisait de l'oeil, il me tarde de le recevoir.

lundi, juillet 24, 2006

L'annonce faite...à la Mouette

Ce matin, je me suis motivée et me suis persuadée que ça suffisait. Assez louvoyé, il me fallait donc prendre le taureau par les cornes ou la mouette par les ailes. Donc, remontée à bloc, j’ai pénétré dans le bureau directorial, faut dire un peu la peur au ventre, car je n’aime pas particulièrement ce genre d’exercice.
Entrée en matière, claire, précise, concise : " A compter du 1er novembre, je vais vous quitter pour un an ". J’explique alors brièvement le concours, la mise en détachement auprès de l’ENA et le second concours…
Regard bovin " Ah bon ? ". C’est tout, j’aurais attendu plus de panache, j’aurais surtout aimé une réflexion qui aurait donné de la matière à mon laïus autour de " vous ne m’avez pas laissé ma chance donc je vais tenter l’aventure ailleurs". Rien de tout cela, contre toute attente, elle s’est confondue en félicitations appuyées, elle a insisté pour tout savoir du premier concours et de l’autre aussi. Elle a même osé un " tu seras la première énarque que j’aurais dirigé ". Oui, ben faut pas pousser non plus parce que 1) celui qui me dirigera n’est pas encore né, foi d’insoumise 2) je vais devenir énarque quand les poules se mettront à pondre des œufs carrés. Je connais mes limites et ce n’est pas parce que Sister Jane a eu l’idée voilà 15 ans de m’offrir un peignoir de bain avec écrit " clothilde, future énarque " que c’est mon destin ! A quoi tiennent les vocations, parfois, un peignoir de bain !
Bon, au bout de cinq minutes, au cours desquelles j’ai entendu des choses aussi inimaginables que " on choisira ta remplaçante ensemble, il faudra que tu me dises tout sur les dossiers ", je ne voyais vraiment plus rien à lui dire, elle ne cessait de répéter comme si elle avait avalé un mange disque, " ben dis donc, félicitations, alors, et ben dis donc ". Oui on sait, visiblement ça vous en bouche un coin et à moi encore davantage de vous voir comme cela. Y a pas à dire, elle n’est plus ce qu’elle fut.

jeudi, juillet 20, 2006

La vengeance du serpent à plumes

Il fut un jour peu glorieux dans ma vie, où juste propriétaire d’une nouvelle voiture certes d’occasion mais qui rajeunissait nettement notre parc automobile, j’eus un accident, surtout de la tôle qui me valut des vociférations très testeroniques de la part de mon cher et tendre dans le registre de la femme incapable au volant. Même si tout était de la faute d’un gros c de chauffard. A l’époque, je m’étais dit qu’il n’y a que les montagnes qui ne rencontrent jamais deux fois la même situation et que donc je ne raterais pas une occasion si elle se présentait.
Ce matin, appel au bureau de la Firme que j’ai réintégré les enfants étant guéris. " Oui, c’est moi (le moi en question était Charlemagne), tu peux m’amener mes papiers, je me suis fait rentré en voiture ". Ne pas préciser au père de ses enfants que la locution " se faire rentrer " ne relève pas à mon sens du Littré, mais bon, passons. Là, j’aurais pu opter à mon tour pour une vengeance mesquine en lui hurlant dans les oreilles des trucs aussi aimables que " mais qu’est ce que tu as fait, je le sais que tu ne sais pas conduire… ". Mais voilà, il faut se rendre à l’évidence une femme nourrie de son incompétence automobile dès sa prime jeunesse ne sait pas faire ce genre de procès. Je me suis donc drapée dans ma vertu de femme parfaite pour démontrer notre supériorité dans la gestion de crise en posant la seule question qui vaille et qui a dû faire écho à un certain comportement " tu n’as rien au moins, chérrrrri ? ". Et pif, notes cela dans le manuel du " comment se comporter face à une situation routière tendue ". J'étais alors rassurée sur l'état général somme toute bon.
Comment savoir alors si nous allions devoir engager des frais d’assurance, de malus, de bonus et compagnie. Je n'allais tout de même pas me rabaisser à poser des questions du genre " c’est de ta faute ? ". De toutes manières, c’est sans compter sur l’homme qui s’empresse d’ajouter avant que son honneur de conducteur ne soit mis à mal " c’est une femme qui m’est rentrée dedans ". Ah bon ? Franchement, j’aurais préféré que ce soit un mec baraqué parce que quelque chose me dit qu’encore une fois, la gente féminine n’en ressortira pas grandie.

mardi, juillet 18, 2006

le lien qui fonctionne

Chaleur de bête

Il faisait 39° sous le tilleul hier après-midi. ET pour aujourd'hui, on nous promet, pire ! Les enfants sont malades, otite et bronchite, je suis donc à la maison avec eux, nous nous retrouvons un peu au calme. Et je profite de leur sieste pour faire cela. J'ai découvert que ma machine à coudre possédait un pied spécial pour poser les fermetures éclair. C'est une excellente nouvelle. Pour le montage de la trousse-porte monnaie, allez voir ce didactiel très très bien fait.
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dimanche, juillet 16, 2006

Activité du dimanche

Il fait une chaleur accablante, j'ai mis à profit cette impossibilité de mettre le nez dehors pour faire cette "blouse", d'après un patron Burda Easy, qui est effectivement assez simple pourvu que l'on suive bien le modèle, pas à pas.
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jeudi, juillet 13, 2006

Curiosité légitime

Reprenons, le fil normal de ce blog après l’emballement frénétique de ces dernières semaines. Je vais tenter de répondre à certaines questions. Pour celles qui concernent mon avenir, vous apprendrez gentes dames et jolis damoiseaux que la simplicité de la décision est loin d’être le propre de dame Clothilde et que donc, elle réfléchit à tout et que surtout à l’heure où elle vous parle, elle se demande encore pourquoi ça lui arrive, à elle.
Bon, pour ce qui est de la Saucisse, elle est venue aux nouvelles car il faut dire que cet individu me voue un culte qui ne se dément pas, d’ailleurs, j’ai appris par inadvertance qu’en privé, il m’appelle " bibi ", en effet, marchant en binôme, il m’a trouvé ce diminutif que je trouve légèrement suspect pour me démontrer son attachement, un peu comme la chèvre attachée au poteau, diront certains. Bien, il sait donc la nouvelle, et il traîne, un espèce d’air de chien battu et n’a cessé de passer dans mon bureau pour me dire " mais je vais pas pouvoir faire (sous entendu, sans toi), il faut que je demande aussi ma mutation ". Dire qu’il préférerait que je reste est un euphémisme, je suis un matelas confortable entre la Mouette et lui.
Quant à la Mouette, j’attends d’avoir toutes les données du problème en main pour engager une négociation. Mais quelque chose me dit qu’elle aura du mal à s’en remettre, d’abord parce que mine de rien, je connais les dossiers sur le bout des doigts. Mais il faut aussi savoir garder ses agents et quand je vois les ponts d’or réservés à Popol, je me dis qu’elle a déjà choisi son camp !
Maintenant reparlons de cet oral qui m’aura tant étonné par la singularité de l’exercice. Je suis ressortie d’abord euphorique tant j’ai adoré ce jeu des questions, mais aussi de plus en plus dépitée car je me rendais compte que le jeu m’avait grisé au point de ne pas prendre le temps de la réflexion. D’où ma conclusion sincère que je m’étais trompée d’enjeux (les notes sont attendues avec impatience). Au fait, le sieur défaitiste l’a eu aussi.
Quelques réponses …pour satisfaire votre curiosité (je remets que les plus trépidantes ! !)

- trois derniers livres lus : " oui oui en vacances ". Ben non, quand même pas mais j’ai dit la vérité, c’est à dire que je n’ai même pas eu l’idée stratégique de citer un ou deux classiques manière de faire chic. J’ai été naturelle, du début à la fin de l’entretien. Et c’est certainement ce qui me satisfait le plus.
- l'écologie et le quotidien, cela signifie quoi ? Les noix de lavage, l’huile végétale dans la voiture qui sent la frite. Je pense qu’ils ont crû être en face d’une dingue, ils me regardaient éberlués.
- la guerre d'Espagne. Franco, le Nord républicain, les français qui ne bougent pas un orteil, et puis la victoire du fascisme, et les premiers signes d’une défaite de la démocratie européenne.
- avez-vous lu la Condition Humaine ? Non, je vous le dis, je suis une tanche.
- connaissez-vous le mémorial pour la Paix. Ben non, Berlin, peut –être. Zut j’aurais dû demander au poisson rouge aux grands pieds puisqu’il l’a visité à Caen. Grrr
- 5 personnages célèbres de Toulouse. Jaurès (oui c’est Carmaux mais à l’université du Mirail, c’était lui aussi, vous ne m’aurez pas si facilement), Raymond IV (croisade et cathares), Nougaro, Plasson et Baudis (ne pas oublier de lever les yeux au ciel)
- définissez le Pays pour lequel vous travaillez en 5 mots : quoi à Paris vous connaissez mon coin perdu, alors là, chapeau.
- la communication politique des collectivités locales : gaspillage d’argent, culte de la personnalité, ineptie, rarement intelligente, rarement interactive. J’en rajoute ou ça fait pas sérieux.
- le micro-crédit. Origine Inde, aide aux petits projets des personnes en difficulté sociale. On ne prête qu’aux riches et pourtant ce sont les pauvres qui remboursent le mieux, ce système le prouve.
- la différence entre pôle de compétitivité, pôle d'excellence rurale et pôle de recherche. Le dernier, je ne sais pas et je le dis. Pôle de compétitivité : association entre entreprises, organismes de recherche et de formation pour créer des produits nouveaux pour conquérir de nouveaux marchés avec des technologies innovantes. Pôle d’excellence rurale : sur les anciennes zones de revitalisation rurale, à parité public-privé et sur des questions relatives à la recherche, aux énergies renouvelables et au développement durable (je fais court).
- la loi sur la recherche scientifique. Là, je me suis entendue répondre : "je ne connais pas suffisamment le sujet pour élaborer une réponse construite". Mais qu’est ce que vous faites là alors madame, auraient-ils pu me rétorquer !
- quels sont les plus gros acheteurs étrangers aux Galeries Lafayettes. Japonnais, ratés plus maintenant. J’ai droit à une deuxième chance : péninsule arabique. Raté. Ben après y avoir réfléchi : chinois ou russe. Langue au chat.
- que pensez-vous d'ATTAC. Lobbying, altermondaliste. Deux courants : un qui veut devenir un parti politique un autre qui veut rester dans le rôle du lobby.
- le remembrement rural : rationalisation de l’espace rural. Passionnant ! ! !
- une dernière pour la route : que pensez-vous de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées ? Un dossier très mal géré entre le ministère de l’écologie à Paris et les associations écologiques sans faire participer la population. En gros, je leur ai expliqué que c’était une connerie d’énarques qui ne sont pas sur le terrain. Faut croire qu’ils aiment se faire fouetter !
Et votre grand mère a quelle âge sachant que le capitaine du bateau a trois dents et que son chat n’a plus de poil ?

Le serveur est planté

Mais la dame au téléphone a dit que j'étais sur la bonne liste !! J'en reviens pas. Emotions...
Edit de 11h30 : la liste est bien en ligne et il y a mon nom, dessus.

mardi, juillet 11, 2006

J-1

Se préparer à l’échec, c’est :
- se dire que l’on a déjà des cheveux blancs, un bouton sur le nez à gauche et une tête de n’y revenait pas et que donc, un peu plus ou un peu moins, c’est pas grave
- penser au super bouquin que je lis en ce moment « les chutes » et que demain soir, j’aurai encore le droit de le lire et de l’apprécier
- regarder ses enfants et découvrir qu’ils s’en moqueront bien eux pourvu que leur mère continue de céder quand elle rentre le soir claquée d’une série de réunions et qu’ils demandent des crêpes.
Donc, je suis prête totalement à affronter la liste vide de mon nom, car c’est certain, le recul est pris, la vision est bonne, je me suis plantée, GRAVE. Ce coup-ci, les fourmis vont me bouffer jusqu’au trognon, pour ceux qui suivent. Et comme disait l’autre : « demain, est un autre jour ».

dimanche, juillet 09, 2006

Fini hier soir

C'était un modèle "à mon ami pierre", du site du même nom qui organisait un quaker à 6 mains : tous les mois, pendant 6 mois, le 25 tombait une nouvelle partie du modèle dont on ne connaissait pas d'avance la version finale. Je me suis régalée, c'était très agréable à faire. Il est brodé avec un fil de mouliné DMC 3778 sur deux fils de trâme. J'ai changé un élément, en ajoutant une paire de ciseaux en haut à la place de la date qui ne m'emballait pas.
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samedi, juillet 08, 2006

1 heure 30 chrono

Le tissu à pois acheté in Paris, au départ, une volonté de faire la trémini d'Innamorata, mais faut croire que je n'ai pas tout compris. Du coup, voilà la robe à volants (pour tout dire, au départ, c'était pas volontaire, l'ajout du volant a permis de revoir la longueur un peu sous-estimée !).
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vendredi, juillet 07, 2006

Pariiiiiiis

Munie de ma feuille de route, made in Sissou matinée de Fred, j'ai passé une après-midi de rêve dans Paris. Débutée par la sortie de métro des Abbesses, personne n'avait pensé de me dire qu'il ne fallait pas prendre les escaliers ! Je suis donc parvenue à moitié montée au bord de la crise d'apoplexie, le poisson rouge portait bien son nom avec la bouche ouverte et la paumette écarlate, à la recherche d'oxygène. Non sans mal, nous sommes parvenus à la surface vivants mais amoindris dans nos capacités physiques et il faut bien l'avouer, morales.
Nous avons alors décidé de faire deux équipes, tant j'imaginais aisément le calvaire de ce pauvre petit chose dans les dédales des marchands de tissus. Pendant qu'il visitait le Sacré Coeur et aidait des japonaises à se prendre en photos, je débutais ma visite du marché Saint-Pierre. Comme une enfant à la foire du trône, je ne savais pas par où commencer. Heureusement, Sissou m'avait aiguillé sur les inévitables : Moline, je n'ai pas résisté, c'est tellement magnifique, des tissus que Toulouse ne verra jamais. Oui, on a beau ne pas faire de complexe d'infériorité, il faut bien avouer que Paris reste Paris avec ses pièces uniques, et le tissu ne fait pas exception. Je suis ensuite allée chez Dreyfus, j'ai alors regretté le gros sac dans lequel j'avais glissé mes affaires de la veille. Je ne pouvais donc acheter que quelques coupons. Je ne sais pas pourquoi mais une envie de douceurs certainement (sic), m'a fait pencher pour des roses, des vichys, des pois et des fleurs. Il y avait toutes une série de fleurs chez Moline, le choix a été difficile. J'étais comme grisée au vrai sens du terme. J'en ai vite oublié mon calvaire aérien (des orages à l'allée) pour me dire que Paris me reverrait vite.
Après le repas, pris à Montmartre, nous nous sommes arrêtés aux Halles. Pendant que le Poisson rouge se mettait sur la paille, je suis passée à la Droguerie, un mythe, ben non, la même que celle de Toulouse, avec des vendeuses semble-t-il à peine plus aimables. Puis, je suis tombée sur Mokuba, un autre mythe de "loisirs créatrice", j'ai acheté des rubans. Pour quoi en faire ? On verra bien. Peut-être juste pour avoir la pochette ! Noooon, c'est pas mon genre. Ben si un peu quand même ! En face, j'ai regardé toute une boutique de matériels de cuisine pro. Franchement, on dira ce qu'on dira mais Paris reste Paris ... un rêve de provinciale !

Les héros sont fatigués

Un titre qui fait écho au commentaire de Laurence de boulogne, que je trouve très (trop gentil). Je reviens sur terre et je voulais juste dire, que je ne suis ABSOLUMENT pas quelqu'un d'héroïque, parce que pour moi, ce que je fais n'est pas grand chose. Sans heurter Laurence, je veux juste dire que pour moi est héroïque celle qui lutte contre un cancer, celle qui part dans le Tiers monde aider les gens qui en ont besoin, celle qui visite les prisonniers, celle qui aide sa voisine de pallier, celle qui élève ses enfants avec le SMIC, celle qui protège ses enfants d'un mari violent, celle qui fait 20km pour aller chercher de l'eau pour sa famille...
Pas celle qui suit ce qu'elle pense être sa route, un peu égoïstement certainement.

mercredi, juillet 05, 2006

Bilan des courses

Je suis revenue avec l'avion de 20h30, puis couchage des enfants, puis match. Me voilà.
Tout d'abord, mille mercis pour vos messages d'encouragements aux unes et aux autres.
Alors, et bien, là, je dois dire que je suis fatiguée et que donc, tout se mélange un peu, le bon et le mauvais, j'ai parfois eu l'impression de faire des réponses un peu "café du commerce", d'être passée à coté d'un approfondissement. Un jury nombreux, de 7 personnes, pas de mauvais esprit, juste là pour tester le candidat et le pousser dans ses retranchements,rien de bien étonnant. Je disserterai peut être plus tard mais là, je dois dire que je n'en ai pas la capacité. Je vous jette en vrac les questions suivantes (pas dans l'ordre, c'était tout mélangé et ça l'est encore plus dans ma tête avec le recul) :
- décrivez votre poste
- décrivez le poste que vous souhaiteriez aveoir à la sortie de l'ENA
voilà les deux seules questions auxquelles je m'attendais.
Les autres en vrac
- le tourisme en France
- trois derniers livres lus
- les parents d'élèves sont-ils entendus dans l'école
- l'écologie et le quotidien, cela signigie quoi
- la guerre d'Espagne
- avez-vous lu la Condition Humaine
- connaissez-vous le mémorial pour la Paix
- 5 personnages célèbres de Toulouse
- définissez le Pays pour lequel vous travaillez en 5 mots
- la communication politique des collectivités locales
- le micro-crédit
- la différence entre pôle de compétitivité, pôle d'excellence rurale et pôle de recherche
- la loi sur la recherche scientifique
- citer des organismes de recherche
- quels sont les plus gros acheteurs étrangers aux Galeries Lafayettes
- que pensez-vous d'ATTAC
- le remenbrement rural : qui y participe
- qu'est-ce qu'une association foncière
- que pensez-vous du cumul des mandats
Le réveil sonne au milieu de ma phrase sur le non cumul des mandats. Merci, votre temps imparti est terminé. Nous ne saurons pas ce que vous en pensez.
Aurevoir ! On verra mercredi 12 pour les résultats.