mardi, mars 28, 2006

Miss Clo et Madame Thilde

Clothilde, c'est :
- des petites croix
- du fil et des boutons
- des cadres et du molleton
- des poules et des cochons.
Mais Clothilde, c'est aussi
- de la politique et des opinions
- des raisons de s'insurger et de ne pas comprendre
- une recherche de la vérité et de l'équité
- un boulot et beaucoup de questions
C'est donc aujourd'hui, quelqu'un de mal dans ses baskets parce qu'il lui est impossible de se taire. 3 millions dans la rue, des braillards pour certains, mais pour moi voilà des parents inquiets pour leurs enfants, des enfants qui craignent que l'avenir soit sous le signe du no future. Et contre cela il y a le mur de l'indifférence, du mépris. Et que faire d'autre ? On dit que la société ne veut pas se réformer mais pourquoi ne pas réformer la vie de la bourse, la vie des actionnaires. Qui dira enfin que tout l'argent gagné par les actionnaires et qui allait avant au renouvellement de l'outil de production ne va plus désormais que vers les fonds de pension, les comptes épargne des actionnaires ? Qui se rendra enfin compte que ce que disait Marx voilà plus d'un siècle prend tout son sens "le capitalisme porte en lui les germes de sa destruction"? Mais oui, au lieu de produire pour produire mieux, pour faire progresser la société, le capitalisme désormais produit pour enrichir une minorité, d'où les délocalisations, la course au profit pour le profit. Mais jusqu'où cela ira-t-il ? Et pourquoi est-ce toujours à l'employé de faire des sacrifices pendant qu'une minorité se gave en se fouttant ouvertement de la gueule des autres ?
Je suis en colère, c'est l'autre Clothilde qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Tant pis.

lundi, mars 27, 2006

Clothilde, victime manifeste du


Crevée, épuisée, sans intérêt, juste bonne à se taire !

vendredi, mars 24, 2006

Longs, longs, longs

Avez- vous déjà remarqué la fourberie des femmes ? Il n’y a pas pire ennemi pour une femme qu’une congénère de son sexe.
Après avoir usité la coupe courte à la Karine Viard (oui, je me fais plaisir en citant ce magnifique spécimen de l’espèce humaine), coupe qui me convenait à merveille, je me sentais alors légère et en conformité avec ma personnalité, disons " à démarrage au quart de tour ". Je me suis dite que je me devais de faire plaisir à charlemagne, il en avait assez disait-il de dormir avec Robert et je dois dire que l’idée même de me faire appeler Robert en plein coït ne l’emballait guère.
Donc, cet été j’ai décidé que rien ne valait l’amour de son mari et que si c’était au prix d’une défiguration totale, et bien soit. Lançons-nous gaiement dans l’aventure du " jamais sans mes cheveux longs ".
Ils ont donc poussé, je suis passée par des périodes que je n’aurais pas souhaitées à mon pire ennemi, genre soucoupe volante quand ils étaient juste assez longs pour me couvrir les oreilles mais pas assez pour que ce bon vieux principe de Newton fasse effet ! Le poids n’écrasant pas la masse. J’ai tout vécu, les regards en coin, genre elle n’a pas 100 balles pour aller chez le coiffeur, celle là.
Désormais, j’ai les cheveux longs. Et hier, une copine me toise avec un " je t’adorais quand tu avais les cheveux courts, ça t’allait super bien ". Sous-entendu, maintenant tu es un véritable laideron, mais alors vraiment prend conscience de l’horreur. Depuis je rumine. Moi, qui commençais à me dire dans un excès de confiance que finalement c’était pas si moche que cela, et l’autre-là avec sa réflexion, pfff, c’est malin.
Mais là où je doute carrément c’est qu’en plus, à chaque fois que je vois ma mère, c’est à dire tous les jours, elle insiste pour m’envoyer chez le coiffeur. Ca ne loupe pas : " tu vas pas chez le coiffeur bientôt, tu devrais les faire couper … au moins un peu".
Alors trois solutions :
- toutes des jalouses, maman aussi.
- toutes des gentilles qui ne veulent que mon bien, en même temps ce sont des femmes donc il faut toujours se méfier, mère ou pas.
- elles n’ont rien d’autre à me dire et ça c’est bien plus louche !

jeudi, mars 23, 2006

Le mystère est levé

Et tout le monde a perdu : rappelez-vous de ça
Et bien, tout le monde a perdu. Dommage. Mais je sais enfin ce que fait la Saucisse à l'heure où les honnêtes gens dorment encore. Oh, je n'ai point eu besoin de le cuisiner. mais, ayant une série de réunion tôt sur le territoire sur le dossier qu'il suit particulièrement. Et ayant besoin que je le remplace, il s'est senti obligé de me donner la raison de ses impossibilités matinales. Et il est question de sous, avec lui, rien de bien étonnant, c'est un radin dans l'âme.
Donc, il a craché le morceau. Il fait le rat de … non pas de bibliothèque, ça c’est le soir après le boulot. Le rat des champs… non c’était avant de se faire larguer. Le rat… de laboratoire. Oui, il teste des produits. Ben franchement, j’aurais jamais deviné. Vous non plus d'ailleurs !

mercredi, mars 22, 2006

Divorce

Avec la Mouette, le divorce est consommé, je ne pourrais jamais avoir d’avenir avec cette, non inutile de la caractériser aujourd’hui parce que ça serait du niveau largement en dessous de la ceinture. Ce matin, réunion avec elle et un autre directeur. Ayant eu la parfaite idiotie de vouloir prouver qu’il y avait quelqu’un derrière le pull rose, je me suis retrouvée dans une situation intenable, soupcçonnée d'excès de zèle. Elle a pris la mouche mais contrairement à d’ordinaire, j’ai laissé faire. Elle veut la jouer " vexée ", et bien je n’en ai cure. Ce matin, je me suis levée du pied gauche et je suis d’une humeur de cheval.
Trois heures après la réunion, je ruminais encore. Elle vient de venir me voir pour qu’on s’explique et je ne me suis pas gênée pour vider mon sac. Je ne vais pas me coller un ulcère pour lui faire plaisir : " ce n’est pas la peine de s’expliquer, je ne vais plus à des réunions comme cela. Vous irez toute seule ! " Elle m’a regardé, je vous assure que j’ai crû voir un éclair de lucidité dans son regard. " Il ne te faut pas le prendre comme cela, il faut qu’on s’explique ". " Je n’ai rien à expliquer, je vous ai sorti tout l’historique du dossier, ça parle tout seul ". Et je me suis tournée vers mon écran d’ordinateur. Ca fait un bien fou. Parce que franchement, j’en ai plus que ras le bol d’elle et de ses crises d’autorité. Je n'y peux rien moi, si elle est infichue de se souvenir de ce que je lui ai dit deux jours avant, si elle est incapable de synthétiser deux phrases pour en faire une seule, si elle comprend rien à rien.
En plus, pas de bol, entre midi et deux au lieu de me calmer, je me suis tapé les considérations passionnantes de l’esthéticienne : " oh mais vraiment vous n’avez pas de chance, tant de poils et bruns en plus, remqarquez au moins vous avez de beaux cheveux ". Je n’ai plus aucun amour propre, je m’en tape le coquillard, mais alors vraiment. J’en ai pris mon parti. D’ailleurs, je ne m’inscris plus depuis belle lurette au concours de miss monde (le poisson rouge au grand nez, le 4, c’est pas celui là, donc) et franchement si tu pensais me faire pleurer, même pas mal. J’assume, j’en suis très contente. Et dire que c'est le printemps ...

lundi, mars 20, 2006

Coup de gueule

« Allo, oui, bonjour madame, nous recherchons un foyer avec deux enfants dont le revenu imposable ne dépasse pas les 3000 euros, êtes-vous dans ce cas ? ». Non mais c’est pas possible et je te demande moi combien tu gagnes, si ta grand-mère a de la barbe et si tu te laves les dents avant d’aller au lit. Et en plus, elle rajoute "c'est de l'information". Ben oui, prends moi pour une couille, je te dirais rien, tu m'informes que tu vas me vendre un truc !!
C’est insupportable, un soir sur deux, il y a un appel de ce genre, on veut vous vendre des cuisines, un raton laveur qui pourchasse les termites, une assurance au cas où vous trépasseriez dans la nuit, un nouveau super forfait de téléphone. Mais il y en a ras le bol. Et là, je me suis défoulée, en espérant que je sois désormais marquée à l’encre rouge dans leur liste commerciale « Mauvais coucheur, à éviter ». Et puis, tends que j’y suis, je suis mûre pour mettre l’autocollant stop pub sur ma boite aux lettres. Parce que j’en ai assez de trier tous les lundis les publicités avec ou sans blister, les qui se recyclent et les autres, puisque les marchands ne veulent pas faire d’effort et bien, moi non plus. Je vous le dis dans 6 mois c’est poils aux pattes et teinture au henné ! Ouh ! mais que ça fait du bien.

Le bon génie de la maison

Avant la naissance des enfants, je passais, tous les dimanches soirs, une bonne heure dans la salle de bains pour une remise à niveau esthétique afin de bien préparer la reprise du lundi. Tout en écoutant avec délectation, " le masque et la plume ". J’y ai souvent trouvé des idées de lecture et j’ai imaginé voir des pièces de théâtre souvent réservées aux parisiens. Ces critiques me permettaient de me tenir au courant de la vie culturelle dans son ensemble. Et puis, l’arrivée des nenfants, la désorganisation généralisée qui s’en suivit ont rendu plus hasardeuse cette écoute. Bien sûr, je me rattrapais de temps en temps avec la rediffusion sur Internet. Mais ce n’était pas le top parce que j’aime avant tout écouter la radio en faisant autre chose.
Et puis Charlemagne est intervenu : il nous a installé une radio interne à la maison. Waouh, rien que cela, je suis épatée. Ca consiste en quoi ? Ben là, je vais pas pouvoir en faire des tonnes parce que malgré ses explications et même si j’ai pris l’air le plus intelligent que j’ai en magasin, je n’ai rien compris. Toujours est-il que l’on peut écouter, moyennant l’installation d’une petite antenne même pas moche, ce qui passe sur l’ordinateur (Internet ou CD) sur n’importe quel poste de radio de la maison, en petites ondes. Et donc, hier soir, couchée bien tranquillement au lit, j’ai pu réécouter " Le maque et la plume " à 11 heures du soir. C’est vraiment le commencement du luxe.

samedi, mars 18, 2006

Nouveau projet

La Bestiole ayant la grippe, son frère une otite et leur père battant le pavé, il fallait bien un truc pour me tenir éveillée. C'est chose faite.

vendredi, mars 17, 2006

La CGT recrute

Charlemagne, pendant que Clothilde dressait la table et que les bestiaux attendaient leur pitance : « demain à midi, je ne serais pas là pour manger, je vais manifester, ça risque de finir tard, vous resterez avec maman ».
La Bestiole « Pourquoi tu manifestes ?».
La politique expliquée aux enfants par un Charlemagne qui résume la situation : « parce qu’on n’est pas content de ce que fait Chirac ».
La Bestiole « il n’est pas encore parti celui là ».
Sans commentaire

jeudi, mars 16, 2006

Fainéantise est mère de tous les vices

Je suis monomaniaque mais uniquement par période. C’est déjà la moitié d’une tare et puis comme je l’ai avouée ce n’est plus une tare du tout. Donc, dans la série de mes obsessions, en ce moment, nous trouvons le syndrome de la mauvaise maîtresse de maison. Pourtant, je tente de pallier à cette déviance. Acte premier : la liste de courses. Acte second, la mise en bocal, toutes les denrées périssables (farine, sucre, pâtes, légumes secs, riz…) sont en bocaux pour que ce soit facile d’utilisation et joli. Oui, je suis cruche totale mais l’esthétique n’est pas négligeable. Quand le cheveu long repoussé délicatement derrière l’oreille, drapé dans mon tablier « Elle à Table », j’attrape mon bocal dans le placard, je me vois dix secondes telle Nigella dans sa cuisine. A celle là, comme peut on être aussi belle en bouffant autant, un mystère de la nature.
Bon revenons à nos oignons. Donc, acte 3, les courses tous les 15 jours, la visite chez Picard (qui ne livre plus des bouseux de mon genre) et enfin le marché toutes les semaines pour les légumes. Là, je me dis que Bree n’est pas loin. Mais non, je me rends à la terrible évidence. Ca ne va pas du tout. Tous les soirs, c’est la danse du ventre devant les fourneaux et la lancinante question qui vire à l’obsession monomaniaque « qu’est ce que je vais faire à manger ?». Les deux morfales me regardent avec des yeux de requin et je finis par intuiter un truc prodigieusement nul. Et j’ai honte. Je suis une mauvaise mère. Non, non, inutile de nier, de chercher des excuses bidons, mon inorganisation mêlée à une imagination culinaire d’encornet surgelé ne peut en aucun cas produire un festin. C’est une évidence.
Donc, volontaire, j’ai fait un tour à la FNAC espérant trouvé l’idée du siècle pour monter des menus dignes de ce nom pour la semaine, à l’avance, quel pied, plus besoin de s’interroger, voire pousser le luxe jusqu’à préparer des mets à l’avance le week-end. Après avoir traité de gourdasse la mère Andrieu qui cuisine mais ne doit pas goutter grand-chose vu son tour de taille anorexique, la mère Sophie Dudemaine, qui doit être capable de faire des livres pour expliquer comment cuisiner sa belle mère en 50 plats, tellement elle écrit de tout sur tout. Je me résolvais à repartir bredouille, lorsque je tombe au coin d’un rayon sur ce livre « la cuisine des paresseuses ». De prime abord, je ne me sens pas la cible de ce produit, je ne suis pas une feignasse, je n’ai simplement pas le temps, je veux bien faire mais quand on arrive chez soi à 18h30 et que le repas doit être prêt à 19h, ça laisse peu de temps pour être géniale. Mais bon, je feuillette et réfléchis. Certes, la raison est différente mais la conséquence est la même : désir de bien manger sans y passer trop de temps. Et je découvre au fil des pages, un livre très bien fait, plein de conseils judicieux, des recettes inventives, simples et qui donnent envie. Je vous raconte d’ici quelques semaines si ma vie a changé !

mercredi, mars 15, 2006

Ode au poulet

Quand tu auras du poil au menton et les cheveux crados
Quand tu auras la voix qui change et que je serais alors ta vieille mère
Quand tu voudras casser du CRS et que ton père t'encouragera
Quand tu seras le mari de la Présidente de la République et que je serais jalouse d'elle
Quand tu viendras me voir avec tes enfants à la maison de retraite
Je me souviendrais de tout. Que tu es gentil, que tu es beau, que tu es ordonné et malicieux, que tu sais parler à ta mère pour obtenir tout ce que je ne passe pas à ta soeur, que tu sais être tétû comme une mule, que tu parles pour que je sois la seule à pouvoir traduire.
Tu as 4 ans aujourd'hui et je suis gaga de toi.

mardi, mars 14, 2006

Cloc fatal

"Ca y est les enfants, tout le monde est attaché on peut démarrer ?" Comme dans les films, le chœur des enfants (euh que deux) répond « ouiiiiiii ».
Je tourne la clé, enclenche la marche arrière. CLOC. « Tiens j’ai dû rouler sur un caillou ». « Je ne crois pas maman, il y a mon sac qui est resté dehors, je t’ai dit de le rentrer ». Et tu pouvais pas le faire toi-même et ranger tes affaires. Non mais, le remords ne va pas me faire perdre le sens des réalités.
Recloc pur libérer le sac de la Bestiole. Je constate que c’était bien le feu sac, des roulettes il ne reste que deux moignons en piteux état. Et ce soir, la Bestiole a ajouté « Heureusement que j’ai des copains sympas, ils m’ont donné de leur goûter. Je ne te dis pas l’état de la banane. » Ah oui, une banana sous les pneus d’une 205, forcément.
Vive les femmes au volant (je le dis pour les quelques machos qui ne manqueront pas de le suggérer).

lundi, mars 13, 2006

Pour les curieux

Si vous avez toujours tout voulu savoir sur moi, si vous voulez avoir une sombre idée de l'enfer que je vis au quotidien, si vous ne savez pas comment joindre vos amis nippons. Allez et vous saurez tout. Et vous me comprendrez... enfin !

Ma recette de cassoulet

Donner la recette du cassoulet. Je veux bien, je suis une cuisinière prêteuse, mais le problème c’est que je n’écris rien, je fais au jugé. Donc, je vais tenter une explication. En premier lieu, sachez que je ne suis pas la meilleure faiseuse de cassoulet de mon village, il y eut mieux classé, cependant ceux qui l’ont goûté, l’ont apprécié.
Ces réserves émises, rentrons dans le vif du sujet. Première chose importante, le cassoulet contrairement aux idées reçues, n’est pas un ragoût de viande, le haricot doit être majoritaire.
Le haricot blanc est mis à tremper au minimum 6 heures au maximum une nuit dans de l’eau claire et froide que l’on peut renouveler une fois. Je compte un verre à moutarde par personne de haricot sec. A la suite de quoi, il faut les égoutter, les mettre dans une grande quantité d’eau froide sur feu vif. Au premier bouillon, on attend 5 minutes et on les égoutte à nouveau. Ils sont ainsi " blanchis ".
Pendant ce temps, faire revenir dans au moins 2 cuillères à soupe de graisse de canard ou d’oie pour 4 personnes, deux oignons et trois gousses d’ail, le tout broyées très finement, il faut avoir le goût mais pas les sentir sous la dent. Ils ne doivent pas colorer, on ajoute alors un talon de jambon de pays, des morceaux de lard salé, on peut ajouter une ou deux carottes coupées en deux, un pied de cochon, un jarret de porc frais ou du salé de cochon (oreilles, groins…). On y met les haricots et on couvre d’eau avec un bouquet garni (thym et laurier). On ferme la cocotte en fonte et on laisse cuire environ 1h30.
Pendant ce temps, dans une poêle, faire revenir la saucisse, garder le jus. Puis faire revenir les cuisses de canard confites, on garde aussi le jus. Faire blanchir les couennes de porc coupées en morceaux assez larges.
Sortir les haricots. Prendre la cassole. Mettre une couche de couennes au fond, frotter les parois avec une gousse d’ail. Alterner les haricots (en ayant veillé à enlever le bouquet garni, les carottes), la saucisse et les morceaux de confit. On peut laisser des morceaux de viande du bouillon mais pas la totalité. Recouvrir la préparation avec le bouillon (j’insiste sans les morceaux de viande et de légumes) et les jus de cuisson des viandes. Ajuster l’assaisonnement. Attention, le confit peut donner un goût salé, donc attendre son introduction pour saler et poivrer. Couvrir la préparation entièrement de liquide. Mettre au four pour au moins deux heures. Pas de chapelure surtout. Vous constaterez qu’au bout d’un moment une croûte se forme à la surface. Vous êtes sur la bonne voie. Régulièrement, casser la croûte avec une cuillère en bois pour qu’elle se reforme.
Voilà, mais encore une fois, vous trouverez meilleure spécialiste que moi.

samedi, mars 11, 2006

Le vrac du samedi

Bon, pour les fans de la Saucisse, un évènement imprévu s'est passé : il a pris des vacances pour une semaine ! Donc le suspense va rester entier. Je promets un cadeau surprise à celle ou celui qui aura trouvé la bonne solution. Si je parviens à la lui soustraire. Mais, j'ai de la ressource en cuisinage !
Alors, je voulais aujourd'hui m'interroger sur un mystère. Nous sommes un certain nombre à broder un même modèle donné par morceaux tous les mois sur le site de "à mon ami pierre". C'est une aventure agréable, un truc de bonne femme diront certains. Et bien soit ! POur les curieuses, c'est en un fil sur deux de toile avec du 3778 de DMC.
Mais quelle n'est pas ma surprise en visitant les blogs de constater que personne n'a vu ce détail, là en bas sous le hibou. Alors, je pose une question : aurais-je la berlue ? Répondez moi vite !

Autrement, je consacre ma journée à cela :
C'est le concours annuel de cassoulet de mon village. Et comme je suis une fanatique limite névrotique de tous ce qui est concours, je bosse depuis ce matin. A l'heure qu'il est, il gratine lentement dans le four de ma cuisine, un four à bois. Je vous donnerais le verdict mais d'ordinaire, ne nous affolons pas, je caracole dans les profondeurs du classement. Ca ne m'empechera pas de le déguster avec délectation. Oui, je suis ma première et peut-être seule fan !

jeudi, mars 09, 2006

The mysteries of sausage

La Saucisse n’a pas disparu de la circulation, il hante encore avec la régularité du métronome mon bureau, d’autant plus depuis quelques temps puisque se trouve posé dessus un joli bocal de berlingots, des vrais avec des couleurs qui donnent de la douceur à ma vie de bureau.
Ce matin, il passe la tête, comme d’habitude et me dit qu’il a eu une panne de réveil. Passionnant, vraiment on est au bord de la révélation délirante. Qu’est ce que j’en ai à faire si son réveil est tombé par terre la semaine dernière, s’il pensait qu’il marchait encore et que c’est avéré, il ne fonctionne plus ? Je ne peux pas lui dire l’inintérêt de cette information mais le bâillement écrasé aux commissures de mes lèvres doit laisser transparaître toute la véracité de mon sentiment. Et pourtant, il insiste pour me raconter la suite : " oui, tu comprends je voulais me lever à 6h moins 10 ". Je ne peux réfréner un pouffement de rire : " mais que fais-tu donc à une heure si matinale ? ". Pour une fois qu’il allait me dire un truc potentiellement intéressant, il se tait et abrège par un " oui, enfin, c’est pas le problème, (mais si mais si, il va bien falloir m’en dire davantage) du coup, je me suis levé à 7h10 ".
Bon, ce n’est pas tout ça, mais il va falloir percer le mystère. Que peut faire dès potron minet, un célibataire, sous le coup d’un largage manu militari 6 mois auparavant qui lui laisse encore la larme à l’œil ? On a beau se moquer de moi, de mon inhumanité sélective mais il faut se rendre à l’évidence, je n’ai pas mon pareil pour confesser la saucisse. Il faut croire que je lui inspire confiance, inévitablement il commence par faire des mystères. Puis il avance ses pions, comme deux heures plus tard, repassant la tête et le cou car chez lui les deux sont indissociables pour me dire : " pour les réunions sur le territoire, il faudrait que tu me le dises assez tôt car j’ai des engagements réguliers le matin avant le travail ". Je ne lui laisse pas 15 jours pour me cracher le morceau. Entre temps, je me perds en conjectures :

  • vus sa grande radinerie et son état de célibat contraint, peut être fait-il la fermeture chez les femmes de petites vertus ?
  • il a rencontré une boulangère avec qui partager les croissants de la première fournée avant de se rendre au bureau
  • persuadé que ni son physique, ni son salaire ne seront des arguments pour trouver femme, s’est il trouvé un nouveau complément financier. Vais-je le rencontrer en train de balancer des journaux dans les boites à lettres ?

Mais que fait donc la Saucisse le matin à 7h ?

mercredi, mars 08, 2006

Mon ego-thon

Hier, je dois bien dire que j’ai cumulé une série de « rencontre avec des vrais cons », il y a des jours comme cela, où vraiment on déteste ses congénères, plus que d’habitude.
Il y a d’abord mon cégétiste de mari qui rentre de sa manifestation et qui me dit « au fait, j’ai vu machin, directeur de service à la firme, je lui ai dit que tu le connaissais et il m’a dit que lui, il ne voyait pas qui tu étais ». Sur le coup, j’ai hésité entre aller me passer par les armes ou balancer Charlemagne par la fenêtre. Parce que s’il y a bien un truc que je déteste c’est le genre midinette, « oh tu ne veux pas me signer un autographe pour ma femme ».
J’ai alors tenté d’expliquer à Charlemagne, que je le connaissais effectivement mais que dans mon langage, cela signifiait que j’étais capable de donner globalement son CV, la couleur de ses cheveux, son sens esthétique profond (il est beau ou pas), ça ne signifie en aucune manière que l’on a gardé les cochons ensemble et encore moins que ça lui aura laissé un souvenir impérissable. Mais avant de commettre l’irréparable, Charlemagne a omis de me demander mon avis et il a donc crû entrer en terrain conquis. Soit dit en passant l’autre est vraiment très, très mal éduqué, dit-on de quelqu’un aussi abruptement « ah, non, je ne vois pas du tout qui cela peut être», sous entendu cette larve inintéressante. Faut dire que je n’ai jamais dit que j’étais du genre à me faire remarquer par un physique de rêve. Mais quand on a été assis à quelques mètres l’un de l’autre pendant deux ans dans les amphi de Sciences po, on se souvient. Faut croire que le gars n’est guère observateur.
Et pour rajouter à la journée de décadence, je me suis tartinée en réunion un type, responsable de pépinière d’entreprises, qui à la question particulièrement pertinente de mézigue : « pensez-vous sélectionner les entreprises en fonction d’un secteur d’activité pour donner une cohérence à votre travail ? » m’a répondu « non mais vous n’y pensez pas, vous êtes dans le rural, vous ne voulez pas en plus sélectionner, c’est déjà bien si on a des entreprises ». Pauvre idiot va, il n’y a pas région plus attractive à ½ heure de Toulouse et ça se dit directeur, c’est à se taper la tête contre les murs. Remarque, il sait de quoi il parle, vu le territoire super urbanisé d’où il vient : le Doubs.
Oui, clairement hier était un « no ego day ». Et aujourd’hui, ça continue.

mardi, mars 07, 2006

Humeur de poney. Envie de tout envoyer promener. Résultat d'une journée de réunions toutes plus lassantes les unes que les autres.
Il y a des jours comme cela où l'on se dit que l'on ne sert pas à grand chose hormis peut-être à auto alimenter un système !
J'aurais mieux fait de faire grève.

lundi, mars 06, 2006

Clo sauve la planète

Serais-je en train de virer Vishnou, retour à la nature et poils sous les bras ? C’est au début, nouvelle venue dans le monde merveilleux de la société de consommation, la manière dont je regardais tous ceux qui se faisaient le trip "Larzac". J’aimais bien mon confort, mes crèmes pour tout et n’importe quoi ; j’aimais bien tester les nouveaux produits et surtout ne pas regarder les étiquettes.
Et puis, avec Charlemagne, j'ai laissé faire cette graine d’originalité, qui sommeillait à peine en moi. Ainsi, nous avons commencé par nourrir notre voiture à l’huile. Contrairement aux allégations de certains, cela fonctionne très, très bien. Nous faisons de substantielles économies et notre 205 Peugeot de 250 000 km s’en porte comme un charme. Avec le retour des beaux jours, nous aurons même le bonheur de produire à notre contrée les fragrances espagnoles de baraque à churros. Rien que pour cela, on devrait nous remercier.
Puis, j’ai traqué le parabène dans les produits d'hygiène des enfants. Nous nous en tenons désormais au minimum nécessaire à la vie en société : savon d'Alep, shampoing sans additif. Car ils le valent bien.
Plus j’avance, plus je me dis que ce n’est pas possible de ne rien faire pour la planète. Non, je ne vire pas écolo hystérique mais quand même quand on y pense, ça fait flipper. Donc faisons ! On ne peut pas continuer à se dire qu’après tout dans, au mieux, 50 ans on sera mort et que donc, on aura au moins sauvé notre petite vie.
Loin de moi l’idée de devenir la mauvaise conscience qui va culpabiliser tout ce qui ne font pas comme moi. Parce qu’après tout, chacun fait ce qu’il lui plait. Et personnellement, je ne dois pas être à une contradiction près !
Sur les conseils de Anne, je vais me lancer dans la lessive aux noix de lavage (si Sister Jane et le poison rouge au grand nez pouvaient arrêter de rire). Je ne sais pas encore si ce sera concluant. Je vous raconterais. Pour l’instant, je cherche un magasin sur Toulouse pour m’approvisionner.
Dans un autre genre, avec Charlemagne, nous avons décidé de nous lancer dans un chauffage central au blé. Non, je vous assure que ma santé mentale est parfaite. Les allemands et les pays du Nord en général s’en servent. Certes, cela sent beaucoup le pain chaud mais je me dis que c’est toujours mieux que les vapeurs de pétrole. A suivre à l’horizon 2007. On cherche un installateur.
Et dernière trouvaille sur laquelle je me pose beaucoup de questions : la machine à pain. Après avoir vidé toute la maison des plats tout prêts (raviolis, lentilles, pâtes à tarte …), je me suis aperçue avec effroi qu’il restait encore des nids à cochonneries. Prenez le pain de mie dont les enfants se gavent au déjeuner et au goûter. Regardez la composition, c’est à faire se pâmer d’horreur le moindre allergologue de province. Et vas- y les graisses hydrogénées, les huiles de palme… Et j’en passe. Je suis une férue de pain, j’en fais souvent mais voilà certains sont difficiles à réussir et surtout le pain de mie. Alors ce matin, idée : pourquoi ne pas investir dans une machine à pain ? Que de bons ingrédients pour un résultat " maison ". Je m’interroge, je m’interroge et pour une fois je vais éviter l’achat sur un coup de tête qui me ramènerait à mes premiers pas dans la société de consommation. La boucle est bouclée.

dimanche, mars 05, 2006

Dimanche glacial

On espérait le soleil et le printemps et ce matin, nous avons eu la neige et une tempête de vent. J'en ai bien profité, coincée au fond de mon lit, pour cause de négociation avec Charlemagne pour l'octroi d'une grasse matinée. Oui, faut croire que j'ai raté une vocation de diplomate car j'obtiens à peu de chose près tout ce que je veux !!
Et en plus, je m'en sors avec les honneurs. En effet, vers 10h45, après avoir ingurgité le petit déjeuner, monté par mon Charlemagne, celui-ci se tourne vers la Bestiole de passage dans notre chambre : "tu as vu Maman est encore au lit. Comment appelle-t-on quelqu'un qui traine au lit?". Le sournois attendait un coup bas de la Bestiole, c'était sans compter sur sa période d'inversion oedipienne. En effet, nous sommes désomais à la maison, l'équipe des filles contre celles des garçons. Et elle a donc répondu :"dans ton cas, on dit fainéant, mais maman c'est normal parce qu'elle travaille tout le temps". J'ai replongé pour demi-heure de farniente.
Cet aprem, fut plus constructif.
J'ai préparé ces petits trucs pour chacun (le patron est ), je les glisserais ce soir, sous la serviette de table. Je suis dans une phase très culcul la praline, et je me disais en les faisant que les uns penseront aux autres quand ils les manipuleront. Oui, c'est stupide, mais je me soigne !

Ensuite, j'ai trié mes tissus et presque fini mes pochons pour ranger les chutes de tissus en fonction des couleurs, je cale sur le blanc. Mais comment faire du blanc sur du blanc ?!

Et pendant ce temps, d'autres méditaient sur le printemps qui n'est que le 20 mars.

vendredi, mars 03, 2006

Fabrique de bébés

« Maman, il faudra bien qu’un jour, on m’explique comme on a des bébés. » Le sens de cette affirmation ne laisse aucun doute sur la lassitude de la bestiole à voir ses questions sans réponse digne de ce nom. Son père élude feignant de n’avoir pas entendu.
« Cela n’a pas besoin d’être expliqué, quand c’est le moment on sait comment faire ». Moi, je veux bien expliquer comment on fait une centrale nucléaire, une note de synthèse en trois parties, comment les renoncules fleurissent, mais le truc sur les bébés, mon éducation judéo chrétienne prenant le pas sur mes faibles connaissances en biologie, je passe mon tour.
La bestiole me regarde navrée. « Mais enfin, ça ne me dit pas comment on fait. … Selon moi, on me fera un trou dans le ventre et on y mettra un bébé ». Je sens que nous glissons sur une pente dont la déclivité n’a d’égale que ma gène. Dois-je laisser cet enfant dans la perplexité ? Après tout, elle n’a que 6 ans. Donc, j’insiste sur mon argumentaire à deux sous : « tu sais, on ne t’a pas appris à manger (oui, l’avantage c’est qu’elle était trop petite pour se souvenir des cours de planté de la fourchette dans la purée), tu n’as pas appris à marcher (idem, hors conscience de l’enfant) et donc pour les bébés c’est pareil, on n’apprend pas ». Je ne vais pas lui faire une thèse sur l’acquis et l’inné, mais c’est un peu le sens de ma démonstration de parent coincé. Et oui, j’ai aussi des lacunes !

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jeudi, mars 02, 2006

Bree dans le placard

Je me suis mise à la tache. J’avais en première option de faire un inventaire de tous mes placards. L’idée même me révulsait, devenir comptable de sa vie de famille. Oui je pousse un peu le trait mais quand même. Je me voyais mal tenir sur l’ordinateur le compte des mes diverses boites de conserves, la jauge du riz et de la farine. Non, je ne pouvais décemment pas faire cela, mon esprit fantaisiste, limite bordélique en aurait pris pour son grade, je ne suis pas prête à toues les compromissions.
Mais quand même, il fallait bien que je trouve une solution. Je suis donc partie d’une liste téléchargeable sur le site microsoft.fr et je l’ai mise à mon format en ajoutant tout ce que j’ai dans la maison. Je l’épingle dans la cuisine et dès qu’il manque un truc, le coupable de la mise à plat du stock ad hoc est chargé de mettre une petite croix dans la bonne colonne. Je ne dis pas que c’est la panacée universelle. Ca ne devrait pas annihiler toutes les velléités en particulier masculines de s’exclamer " mais tu as oublié d’acheter des piles ", parce qu’il manque toujours des piles chez nous. Et oui, mais comment pourrais-je toute seule déduire qu’il en manque. Je ne suis pas voyante.
Avec ce nouvel outil, je fais d’une pierre deux coups, je gère le stock et je prépare mes courses, puisqu’il me suffit de retenir les cases cochées.
Au fait, comme je suis prêteuse, je veux bien vous transmettre cette liste vierge, par mail pour que votre vie devienne un rêve de tous les jours.
Précision : Mes étagères, certes bien rangées sont loin de cet absolu qui n'est qu'une image de mon idéal !

mercredi, mars 01, 2006

clothilde@lafirme.fr

Une voix monte depuis le couloir, passe la porte de mon bureau et arrive à mes oreilles : " Clothilde, dans mon bureau ". Pas de doute, c’est bien la mouette éthylique qui me hèle. N’ayant rien du toutou à sa mémère, je fais celle qui n’a rien entendu et attend patiemment qu’elle éructe une deuxième fois et je serais ainsi bien sûre de son agacement face à mon refus d’obtempérer.
Bis repetita. A la vitesse du bigorneau, je me rends dans le bureau directorial. " Tu pourrais venir quand je t’appelle ". Oui, lui ai-je répondu, mais le téléphone est un bon moyen pour me convoquer. Celle-là il y avait longtemps que je voulais la placer. Non mais ras le bol de se faire siffler comme un vulgaire clébard. Faut pas pousser.
Dans son bureau, posées sur deux chaises distinctes, deux dindes me regardent comme des lapins pris dans les phares d’une voiture. Elles doivent en être à leur deuxième heure enfermées avec la mouette et visiblement, elles passent un sale moment. " Que me vaut le plaisir de cette convocation ? " Elle déteste quand je parle bien, ça la désarçonne, elle me regarde avec son air bovin et cherche ces mots. C’est trop boooonn.
" Voilà, la direction générale a décidé de vous octroyer des sites Internet externes personnels ". Je ne vais pas lui faire l’affront de lui expliquer la différence entre site Internet et adresse mèl et rectifie dans mon moi interne le sens de son propos. Quand je vous le dis qu’elle est vraiment débile, ce n’est pas du cosmétique. " Moi, je vous avertis, j’ai tout bloqué, je ne veux pas, mais je veux que vous voyiez avec Popol et vous me faites un point sur ce que vous voulez ".
J’adore ce genre de marché de dupe dont elle a le secret. Elle décide puis fait semblant de nous donner le choix. Donc si on est pour le mail perso, c’est de l’insubordination, si on est contre, c’est du léchage de botte.
" En plus, je vous avertis si vous le voulez, vous en prendrez la responsabilité. " Voilà, le gros mot est lâché, la responsabilité. La frousse magistrale de cette tanche est que nous complotions dans son dos et que l’on envoie des petits mails vicieux à la terre entière. Comme s’il était besoin d’un mail pour dire ce que l'on pense de sa chef, adorée, chérie (!) ; reum reuem, si tu savais ce qui se trame dans le bureau du fond du couloir ! ! !
Bon, ce n’est pas tout ça mais que vais-je faire ? J’y ai cogité une partie de la nuit, et oui, je suis insomniaque en ce moment. Je ne peux pas lui faire le plaisir d’être la seule rebelle du groupe et je ne peux pas non plus lui faire le plaisir de lui pondre un manuel du bon usage du mail en dix points. En plus, avoir un mail ou pas, je m’en fiche vu que j’ai un accès en rat.
Non, j’ai décidé de jouer les vexées, elle a décrété que Popol devait mener la concertation. Pourquoi lui ? Lui qui ne veut pas d’Internet chez lui car c’est du temps perdu et que ça ne sert à rien, vu qu’il sait déjà tout sur tout. Donc, puisqu’elle veut faire de cet handicapé de la modernité le chef de file de la cyber réflexion, grand bien lui fasse mais sans moi. Je vais faire un truc inimaginable pour qui me connaît : me taire.
(Je ne manquerai pas de vous raconter la réunion ad hoc, je pense que ça sera un grand moment !)